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 (sanko) been to hell.

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Ilang Sansa
Les squelettes de son placard
❝set them on fire !
Ilang Sansa
tel un warrior j'ai débarqué le : 08/12/2013
tema la secla, j'ai tant de messages : 379
et j'ai déjà la blinde de k₩ : 4255 alors j'suis célèbre à ma façon: :
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Azi tu veux un rp ? je suis : plus que dispo.
et l'actuelle je la dois à : avatar : ivy/chanus. signa : petulia.
en rp j'suis le sosie de : lee chae rin (CL, 2NE1).
On me connait en tant que : neir (nom de scène).
J'ai la vie d'vant moi, du haut d'mes : 18 ans.
Mais j'en ai déjà vécu des choses : fiche de présentation
mes journées sont bien remplies : étudiante, mais à mi-temps seulement, voir moins : membre du groupe dmc, et entre les heures passées en studio et celles passées sur scène il faut souvent gagner du temps sur autre chose, sans compter qu'elle se produit très régulièrement en tant que dj ; que voulez-vous, voilà où mène l'amour des platines.
avis aux stalkeurs : www. l'amoureuse. (seolchan)
www. l'apprentie voleuse. (event)
www. la diva. (anya)
www. l'aguicheuse. (yi feng)
www. la mafieuse. (keiko)

(+) hyodae & la future tranche d'ananas & saehwan. checke ma to do list : ☑️ résister aux tentations des pilules multicolores ☐ trouver le temps de passer toute une journée allongée à ne rien faire ☐ bosser plus sérieusement sur ces putain de paroles qui ne ressemblent à rien pour le moment ☐ manger. un repas par jour est un minimum, à ce qu'il parait ☑️ dire à jun que je l'aime jusqu'à ce qu'il menace de me tuer ☐ élargir le cercle social (il semblerait malheureusement que je fasse toujours aussi peur.)
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Message Sujet: (sanko) been to hell.   (sanko) been to hell. Empty Dim 5 Jan - 19:43



been to hell
WELCOME TO A CITY THAT WILL BRING YOU TO YOUR KNEES. IT WILL MAKE YOU BEG FOR MORE UNTIL YOU CAN'T EVEN BREATHE, SO FOLLOW ME INTO THE NIGHT CAUSE I GOT JUST WHAT YOU NEED. I CAN SHOW YOU THE DEVIL, DOWN HERE YOU LIVE FOREVER. WELCOME TO A WORLD WHERE DREAMS BECOME NIGHTMARES.
Noir. Du noir profond. S'il subsiste un petit lambeau de lumière, alors je suis bien incapable de le voir. Autour de moi ne se trouve que le néant. Je sais que je peux dire ce genre de chose souvent – je sais que je le glisse aussi dans les paroles des chansons de Devil May Cry, que beaucoup diront que c'est récurrent chez moi, comme une tristesse qui m'enveloppe depuis que je suis gamine et qui me tient au corps. Mais cette fois-ci les choses sont totalement différentes. Principalement parce que je ne vois rien et que je ne sais même plus où je suis. Les odeurs ne me disent rien, les bruits ne me rappellent rien – toutes ces choses sont de toute manière presque inexistantes. Il n'y a aucun indice sur le déroulement de l'avenir, aucun indice sur rien. Je sais qu'il faut que je sorte d'ici toute seule, quoi qu'il arrive, parce que personne ne viendra m'y chercher. Non pas que je sois solitaire à ce point-là, mais la poignée de gens qui tiennent à moi n'aura jamais l'idée saugrenue d'imaginer que j'ai été forcée à dégager – enlevée, le mot m'écorcherait la bouche si je prenais le risque de le prononcer à haute voix. Ils vont certainement penser que j'ai eu besoin de prendre l'air et que je me suis donc barrée sans rien dire – même s'il est étrange que je ne prévienne personne, pas même Santana, Jun ou Seol Chan, mon tempérament est suffisamment bien trempé et spécial pour que j'en sois capable. Ils vont tous s'inquiéter, mais à petite dose. Ils seront déçus que me défile d'une telle façon, moi qui motive tout ce beau monde avant de monter sur scène, qui fait cesser leurs tremblements et les exhorte à donner le meilleur d'eux-mêmes. Ils seront déçus, terriblement déçus oui, mais peut-être pas réellement inquiets... et je ne peux en vouloir qu'à moi-même.

En attendant je garde les yeux résolument fermés, comme encore endormie. D'un point de vue extérieur, cette méthode pourrait paraître lâche : d'un point de vue intérieure, elle est surtout prudente, et donc absolument bénéfique. Depuis quelques temps, voyez, je tiens à ma vie – à vrai dire depuis que la fratrie s'est recomposée et que Seol Chan et moi nous sommes rapprochés. J'ai tout, proches, passion, célébrité et argent ; les souvenirs sont les seules taches sur le blanc immaculé de mon bonheur, mon père la seule personne qui peut tout teindre de nouveau en noir. Je sais que je suis là par sa faute, il n'y a aucune autre raison possible, et pourtant j'ai tout retourné, encore et encore. Ça a forcément un lien avec lui, à plus ou moins grande échelle en tout cas : seules mes racines de gamine pauvre élevée par un grand nom de la mafia peuvent me mener dans ce genre d'endroit. Mafia. Rien que le mot suffit à me hérisser les poils et à me dégoutter à vouloir m'en faire vomir. J'ai tout fait pour fuir ce monde, je m'en suis éclipsée au plus tôt, j'ai sacrifié un morceau de ma famille pour mettre le maximum de distance entre lui et moi. Les ambiances sombres et les musiques lourdes me conviennent, mais ce n'est pas pour autant que la prostitution me tente, merci bien. Je sais faire la différence entre ce qui me compose et ce qui m'oppresse ; même si beaucoup disent qu'elle est infime, j'y vois un fossé.

Les contacts que je garde avec mon père à ce jour sont minimes. Le strict minimum vital, vraiment. Je passe à la maison de temps en temps pour récupérer des affaires que je bouge peu à peu dans mon nouvel appartement, dernier étage de la Paelliseu Towa, que je partage avec mon frère et ma sœur. Je ne sais plus rien de ses activités, j'ai d'ailleurs toujours cherché à m'en tenir éloignée, et ce malgré la fascination évidente que je nourris depuis toute petite pour ce genre de monde macabre. « Je sais rien, putain, je sais même pas ce que je fous là. » Je ne sais pas au juste si quelqu'un m'entend, et je ne sais pas trop non plus comment agir. Rien d'intelligent ne me vient, mais au moins le début de la journée commence à se reconstituer lentement, bribes par bribes ; le coup que j'ai reçu à la tête en constitue la principale attraction, tout comme la main inconnue qui s'était alors retrouvée plaquée sur ma bouche. « Allez, laissez-moi me barrer, ça rime à rien, j'sais même pas ce que vous voulez. » Mon ton n'a rien de suppliant, mais au contraire tout de blasé : il n'est qu'une simple constatation, nuancé d'un léger énervement qui commence à poindre, comme si des situations semblables avaient déjà eu lieu auparavant et qu'aucune n'avait jamais mené à rien. En revanche la suite des événements promet des rebondissements : une porte vient de s'ouvrir sur ma droite. A vrai dire je l'ai plus entendue que je ne l'ai vue : la lumière qui est alors entrée dans la pièce était tellement forte et contrastait tellement avec la pénombre environnante que je n'ai rien vu à part une silhouette solitaire aux contours mal dessinés.


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Mikashima Keiko
Les squelettes de son placard
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Mikashima Keiko
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Azi tu veux un rp ? je suis : Toujours partante. ♥
en rp j'suis le sosie de : Son Ga In. (Brown Eyed Girls)
J'ai la vie d'vant moi, du haut d'mes : 26 ans, wsh.
Mais j'en ai déjà vécu des choses : ♔ What you waiting for ?
mes journées sont bien remplies : Être boss de la mafia, ça occupe, je dois l'admettre.
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Message Sujet: Re: (sanko) been to hell.   (sanko) been to hell. Empty Mer 8 Jan - 18:27



the suicide circus
TIC TAC. NOBODY CAN REWIND THE TIME. DON'T LOOK AWAY. THE SUICIDE CIRCUS.
Il paraît. C'est ainsi qu'ils commencent, ces dires sournois. Ces murmures au goût terriblement amer qui virevoltent au travers des couloirs. Ils naissent dans les bouches, et se meurent simplement dans une oreille. Se meurent ? Non. Sans cesse réanimés par le désir malsain de parler de son voisin, ces petites bribes de paroles, à priori sans conséquences, ne naissent pas pour mourir ; elles naissent pour enfler. Enfler, encore et encore, comme un ballon que l'on gonfle sans répit. Enfler, au point de pouvoir tout écraser sur son passage ; réputation, famille, travail. Une vie entière qui s'écroule, qui se brise, plus fragile encore qu'une brindille sous le poids des mots qui l'assaillent de toutes parts. Un danger terrible, qui plane au-dessus de nos têtes à tous, une épée de Damoclès immobile et silencieuse, dont on oublie bien trop souvent la puissance dévastatrice. Ces rumeurs pourtant, chacun les entends. Elles piquent au vif notre curiosité, alarment tous nos sens et nous poussent à toujours tout raconter ; une sorte de soif d'attention, je suppose. Ainsi grossit la vague. Si minuscule, si ridicule tout d'abord, qui bientôt grandit, se métamorphose en un véritable tsunami. Un tsunami prêt à frapper n'importe quelle côte, pourvu qu'elle puisse être dévastée. Et, lâchement, on admire le désastre, sans même avoir tenté de l'arrêter. Après quoi on prie, on prie vainement : « Bon Dieu, pourvu que cela ne m'arrive jamais ! »

Mais Keiko voit tout. Keiko entend tout. Ou plutôt, Keiko a la main mise sur ceux qui en ont la spécialité. Ainsi elle observe, tapie dans l'ombre de son gibier, prête à lui fondre dessus toutes griffes dehors. Inévitablement, elle apprit la nouvelle. « Il paraît que l'on veut vous faire concurrence », disaient-ils. Qui ? Quand ? Comment ? Même pas ces questions ne se posaient. Elle ne connaissait que trop bien son adversaire, pour avoir plus ou moins passivement lutté contre lui durant maintenant quelques années. Elle l'avait pensé faible, l'avait sous-estimé. Pourtant ses comédies, ses menaces n'y avaient rien fait. Depuis longtemps maintenant, la jeune femme serrait les dents, si fort qu'à de nombreuses reprises, elle se sentit capable de les briser. Briser. C'est le seul châtiment qu'elle pouvait désormais lui réserver. Un à un, faire de ses vieux os une simple poussière ! … Non. Comment ça, non ? Eh bien ça, non. La Mafia, aux yeux de Keiko, n'était en réalité qu'un étrange, un gigantesque casino. Il y avait les machines à sous, sur lesquelles elle cognait jusqu'à leur faire vomir des pièces à volonté. Le poker, aussi, où elle jouait inlassablement avec les nerfs de son adversaire avant d'abattre sa toute dernière carte. Enfin, la roulette russe. Sa préférée. Cette balle qui tourne, tourne tourne. Puis s'arrête, s'immobilise dans une case choisie. Ensuite ? Ensuite le soit-disant hasard fait son œuvre ; mais quelle que soit sa décision, elle fait toujours rire la nippone, qui se délecte de toutes ces activités avec un plaisir malsain. Non, elle ne lui briserait pas les membres ; en revanche, il lui semblait terriblement intéressant de lui briser le cœur.

Sansa. Oh, Sansa. C'était un si joli nom ! Un nom qui dansait à l'intérieur de son oreille, sur un rythme des plus entraînant. Lorsque les documents lui avaient craché ce nom-là – oh, Sansa – elle n'avait pu s'empêcher de sourire. Il était tendre, ce prénom. Trop tendre pour qu'on ne puisse accepter de le bannir à jamais de sa vie. Ainsi naquit son terrible plan. Un plan Ô combien classique, mais qui, elle en était persuadée, allait marcher à la perfection. Ce petit brin de fille – que dis-je ? Cette gamine, du haut de ses dix huit minables années, allait lui permettre de gagner plus de terrain qu'elle n'en occupait déjà. Divers réseaux crapuleux, des filles cantonnées à une vie de misère et surtout, des billets à ne plus en pouvoir. C'était là un beau butin ; un trésor inespéré, même. Et la nippone avait plus que hâte de s'en emparer. Mais plus que tout : faire tomber cet homme, c'était donner un avertissement à tous ceux qui pouvaient bien frauder, à son image. « Vous ne serez jamais à l'abri », leur signifiait-elle ainsi. Femmes, enfants, possessions. Keiko les prendrait par dizaine pour les cacher, les piétiner – les brûler, s'il le faut ! Ils devaient en être conscients. Ils devaient savoir qu'on ne se frotte pas à la reine sans récolter quelques égratignures... au mieux de leur cas. Et ce message serait passé. Il circulerait, et provoquerait l'effroi ; elle se l'était promis

« Elle a été livrée, Madame ! » Parfait. Si elle s'occupait peu des basses besognes à son habitude, elle estimait que celle-ci méritait toutefois toute son attention. Elle ne se présenterait certainement pas deux fois, l'occasion de leur prouver qui elle était réellement ! Keiko c'était sûrement préparée toute la semaine à ce moment bien précis. Elle avait pensé à chaque détail : sa tenue, son maquillage, sa coiffure. Elle devait l'épater, lui en mettre plein la vue ; quitte à être la dernière chose qu'elle verrait. C'était là l'occasion rêvée de redorer le blason terni de la Mafia Japonaise ; oops, pardon, Coréenne. La jeune femme pouvait toutefois difficilement nier : il y avait bel et bien quelque chose de personnel là-dedans. Une étrangère qui mène ce peuple à la baguette ? Elle n'aurait su rêver meilleure réputation. Alors, tout ce temps, elle avait attendu avec une impatience sans borne, en trépignant presque. Les secondes, les minutes, les heures. Ses yeux s'étaient vissés à l'imposante horloge, attendant qu'enfin elle ne sonne l'heure. L'heure cruciale. Et alors, en toute hâte, elle s'était élancée dans les couloirs. Chaque pas qu'elle faisait, chaque inspiration qu'elle s'autorisait, lui faisait sentir toujours un peu plus l'adrénaline s'écouler dans ses veines.

Keiko était comparable à un tigre, ces grands félins qu'elle affectionnait tant. La perspective du combat – et plus encore celle de la victoire, l'emplissait d'une joie à la fois incompréhensible, et incontrôlable. L'excitation prenait peu à peu le contrôle de son être tout entier ; elle pouvait sentir chacun des battements de son cœur, jusqu'au plus essoufflé. C'était la rage, qui grimpait en elle. La rage dévastatrice, la rage animale. Son instinct semblait lui avoir ôté toute part humaine qu'elle pouvait encore posséder ; elle n'en était plus que réduit au rang de prédateur, chasseur terrible et sans la moindre pitié. Un sentiment désagréable ? Certainement pas. Keiko jouissait de l'écume qu'il lui semblait pouvoir sentir au pas de ses dents blanches découvertes ; elle s'en léchait avec délices les lèvres, comme si elle s'apprêtait à déguster un bon repas entièrement mérité. Un tigre, vous dis-je. Un tigre, ou une simple enfant. Une enfant gâtée et capricieuse, se rendant dans le plus immense des magasins de jouets. Entre l'excitation et la folie, il n'y avait plus désormais qu'un ridicule pas.

La porte s'ouvrit sur son passage, se referma derrière elle. Elle entra dans la pièce en aveugle, tandis que ses pupilles peinaient à s'habituer à la terrible obscurité. Mais finalement, elle la vit. Elle la vit, là, comme elle l'avait entendu hurler quelques minutes auparavant. Et Keiko n'avait plus qu'une envie : la toucher. La toucher du bout des doigts, pour s'assurer qu'elle était bel et bien là, réelle. Pour s'assurer qu'elle n'allait pas s'envoler. Alors elle s'approcha, lentement. Un pied devant l'autre, les hanches dansantes, la tête haute et le regard méprisant ; en un mot, elle était tout simplement féline. Le charme terrible des grands fauves, leur réflexion en moins, toutefois. La nippone s'arrêta à peu de distance, contempla sa prise. Elle était jeune. Jeune et farouche. La jeune femme posa une main sur la joue de cette dernière, fixa ses yeux bruns à travers la pénombre, et sourit, d'un sourire tendre et ambigüe. A l'intérieur de ses pupilles, elle chercha. Elle fouilla, quelques secondes durant, vainement. Il n'y avait là la moindre perle d'effroi. Mais est-ce que cela l'affecta ? Certainement. Ce n'était pas dans le script ; tout ne devait pas se passer ainsi ! Sa proie se devait d'être effrayée, tétanisée même ! Et là ? Rien. Pas le moindre gémissement. Juste de la colère, voir peut-être de l'incompréhension. La Queen perdit pied : comme pour la punir de n'avoir joué son rôle comme elle se le devait, elle décocha à la captive une gifle d'une rare violence, tandis que s'essoufflait en un écho, le grognement de sa rage éclatante.


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Ilang Sansa
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Message Sujet: Re: (sanko) been to hell.   (sanko) been to hell. Empty Jeu 16 Jan - 18:22



plug in baby
MY PLUG IN BABY, CRUCIFIES MY ENNEMIES. AND DON'T CONFUSE, BABY YOU'RE GONNA LOOSE YOUR OWN GAME.
Ils se revendiquent comme tel. Tous. Des fauves capables de tourner des heures durant autour de leurs proies, des prédateurs infaillibles chez lesquels le cœur n'existe pas. Ils se disent froids, glacés, piégés à jamais dans une tempête éternelle, des flocons sur la peau qui deviennent carapaces et de la neige pour combler le vide qui se cache derrière leur peau, là, juste sous la fragile couche de glace, ce vide qui les flingue à petit feu. Ils ont des tonnes de métaphores, des bateaux entiers remplis de comparaisons, le tout amoncelé pour voguer sur cette image qui fait vendre. Bien sur, tous, ils savent comment paraître intouchables, ils se montrent extrêmes, animaux sans émotions ni sentiments, bêtes affamés. Et ils ont tort. Rayez toute la ligne, recommencez à la marge, nouvel alinéa. Il est temps de reprendre les choses correctement. De quel droit vous octroyez-vous le titre de fauve ? Parce que moi j'ai souffert, il faut oublier cette idée de petite fille gâtée qui ne veut pas grandir, mais j'ai trimé et j'ai grandi avec la haine, j'ai traîné dans les bas-fonds au début, au tout début, et j'ai encore dans la tête les détails de que j'ai pu y voir, exactement, toutes les nuances de ce que j'ai vu. Je me revendique comme prédateur en connaissance de cause ; mes larmes sont devenues mes crocs et mon sang c'est transformé en griffes. Et l'instinct, l'instinct. L'instinct, ce n'est pas se dire que l'on est indestructible parce qu'on a du fric et une sensibilité amoindrie, c'est savoir qu'on est indestructible précisément parce qu'on a ce trop plein à évacuer, ce putain de trop plein de tout, de haine et d'envie, de destruction et d'espoir. Je suis née tigresse et je l'ignorais. Ça sonne cliché, pale, comme teinté par une phrase déjà répétée dans une multitude de bouches différentes. Ça ne l'est pas. Écoutez bien, écoutez attentivement, parce que ça risque d'être prochainement gravé sur votre peau, je suis née tigresse. Toutes ces années, dans le noir, j'ai aiguisé mes capacités de résistance au fil des coups tordus tous droit venus du paternel. Personne ne me connaît, mais je connais tout le monde. Mes oreilles trainent au gré des conversations téléphoniques et des réunions secrètes du père ; aujourd'hui exercées au bruit que fait le monde de la nuit et sensibilisées aux grands noms, elles m'ont rapporté ce que je suis en droit de savoir. Mais je ne sais rien. Tout simplement parce que tout est pour moi et pour moi seule. Ma bouche ne sait pas s'ouvrir lorsqu'elle est en face d'étrangers, pas même sous la torture, à part pour leur cracher au visage.

Prochainement gravé sur votre peau. Et sur la sienne, surtout. Qui vient à peine d'ouvrir la porte, sourire déjà triomphant, sourire déjà plaqué sur son visage d'ange noir. N'était-elle pas au courant ? Ne l'avait-on pas prévenue ? Elle avait de la concurrence, mais pas n'importe laquelle. La mienne. La mienne, oui, très précisément. Il en faudra, des années, pour m'abattre. Plus qu'elle n'en a, peut-être. Elle est reine depuis toujours, elle se pense apte à s'en sortir en quelques secondes. Les dés sont jetés, voilà ce qu'elle pense. Mais il lui faudra des mois de travail pour m'achever. J'en fais le serment, je peux lui hurler dès maintenant, pour lui faire gagner du temps : elle ne m'aura pas. Qu'importe ce qu'elle attend de moi, elle n'aura rien. Elle peut bien trimer sans relâche si cette idée lui plaît, trimer encore et encore jusqu'à comprendre qu'il est temps d'abandonner. Le simple contact de ses doigts contre ma peau me donne envie de la faire reculer ; la prévenir, surtout la prévenir qu'elle ne sait pas à qui elle a à faire. Qu'on ne m'accuse pas par la suite d'avoir triché, de lui avoir tiré dans le dos.

Qu'elle sache, maintenant, qu'elle va perdre à son propre jeu parce que je vais en changer toutes les règles, l'une après l'autre.

Ainsi la gifle de l'autoproclamée reine toute puissante m'envoie balancer sur le côté, presque à embrasser le sol, les lèvres bloquées en un rictus de pure fureur que j'enraye bien vite, déterminée à ne laisser filtrer aucune émotion. Elle s'attend à ce que je hurle, de frayeur d'abord, de douleur ensuite ; elle n'aura que du silence et une frustration sous-jacente de ma part, parce que je meurs d'envie de la faire descendre de son piédestal de pacotille. « Ce n'est pas juste. » Phrase déjà tant répétée, par tant de peuples et dans tant de situations différentes ; me voilà avec la permission de la reprendre et de la brandir bien haut, parce qu'on finit toujours par l'entendre, cette fameuse phrase, et il faut la répéter jusqu'à ce que tout le monde abdique, ce qui arrivera à coup sur – bien trop de pouvoir en ces quelques mots pour passer à côté, surtout quand on a un argument comme le mien... « Alors c'est ça, ta fameuse victoire ? Mes poings et mes chevilles liées ? » Je sais que sa fierté va en prendre un grand coup si je remets ses compétences en question. Elle est entrée dans l'optique de me battre à plate couture, elle en a fait une histoire personnelle. Deux fauves en cage ne peuvent pas décemment tenir vivants. L'un doit mourir, ou l'un doit partir. Et en ce qui me concerne, je suis plus tentée par la fuite que par la mort... une fois que je l'aurais battue, tout du moins. « Tu as si peur ? Hein ? Peur que si nous étions sur un pied d'égalité, tu risquerais trop ta peau ? » Je crache mes mots comme s'ils étaient acides, comme si l'amertume en suintait, comme s'ils pouvaient se glisser jusqu'à elle comme des serpents, ramper sous sa peau, faire éclater ses veines lentement, des plus petites aux plus grosses, du poignet jusqu'au cœur. « On tremble, princesse ? » Elle ne tremble pas, non, mais je devine l'agitation intérieure qui la ronge, les questions qu'elle se pose – quel est le mieux, gagner avec honneur mais risquer de perdre, ou hériter d'une victoire minable mais tout à fait sûre ? A sa place, je sais que j'opterais pour la première option ; question de provocation, d'adrénaline, de risque. Mais elle a tout à y perdre.

Je lui tends les mains, sourire carnassier à l'appui. Qu'elle me donne ma chance, ma chance de la mettre par terre à mon tour, ma chance de la rendre misérable. Il faut lui apprendre qu'on ne s'attaque pas à la famille Ilang, jamais, aussi peu soudée soit-elle. « Il ne viendra pas me chercher, tu sais. Si c'est mon père que tu attends, mieux vaut que tu saches dès maintenant qu'il n'a aucune intention de venir me chercher. Désolée pour toi, princesse, trouve un autre plan, celui là ne te mènera nul part. Dans la famille on a pour habitude de s'en sortir en solo. » J'imagine d'ici la déception poindre dans ses yeux et j'en ressens presque de la peine. C'est tragique, de voir le pouvoir dont on dispose soudainement menacé. Surtout quand les ennuis ne sont pas venus à nous, mais qu'il s'agit bien de nous, nous qui sommes directement allés dans leur direction. Elle a peur de perdre à son propre jeu, peur de perdre le contrôle des dés, peur de voir les cartes de pique devenir des cœurs, peur de ne plus comprendre les règles, peur de ne plus trouver la nuance entre triomphe et tricherie. Je crois bien qu'elle a peur, ouais, qu'elle crève de peur, autant que moi à son contact.


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Mikashima Keiko
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Message Sujet: Re: (sanko) been to hell.   (sanko) been to hell. Empty Dim 19 Jan - 17:03



no escape
KEEP RUNNING AWAY FROM ME, RIGHT BEFORE MY EYES. BUT THERE'S NO ESCAPE, THESE WALLS WERE MADE BY MY HANDS.
L'injustice. Qu'est-ce, au fond, si ce n'est un mot grossièrement employé, à tort et à travers, par les soit disant victimes de ce monde ? Rien. C'est un prétexte, une formule détournée par les uns pour s'attirer la compassion des autres. Ils étalent ainsi leurs malheurs, qu'ils prétendent ne pas avoir mérité. Ils ragent, murmures, sanglotent. Frappent, parfois. Et dans quel but, dites-moi donc ? Regagner sa fierté perdue ; une fierté bien maigre, engloutie en partie par la honte, qui se chargera bientôt de finir le travail, tandis que l'intéressé criera au scandale. « Ce n'est pas juste ». La phrase typique, que la grande dame ne pouvait plus entendre. Celle qui rendait sa rage incontrôlable et ses coups vicieux. Un peu comme un mot magique, un ordre d'attaque qui la contrôlait sans qu'elle ne puisse rien y faire. C'était l'adrénaline, c'était la colère. Une rancœur envers les victimes, celles qui se dressaient contre elle et pour qui elle ne parvenait à éprouver que du mépris ; une rancœur tenace, qui ne s'effaçait en elle malgré le temps, malgré tout. La plupart imploraient sa pitié à la suite, ils lui disaient combien elle pouvait faire le bien plutôt que le mal. Mais qu'est-ce qui est bien ? Qu'est-ce qui est mal ? Le monde est si complexe, si fou, si distordu. Le monde est chaud puis froid, endroit puis envers. Le monde n'a que faire de la logique, tord les notions, change les règles au gré de ses envies. La punition passe ainsi de bien à mal, puis de mal à bien. Le crime est mauvais, puis le crime est bon. Ils instaurent alors des conditions, cherchent à grand peine des exemples, se justifient avec hargne. Pourquoi ? En revenir au même point. Toujours, inlassablement, se heurter au même mur. Parce que le monde n'a que faire de vos justifications. Le monde n'a ni raison ni pitié, ni logique ni bonté. Le monde ne fait que ce qui lui plaît, et se joue de votre bêtise plus qu'il n'en d'intérêt.

Les complaintes tardèrent à arriver. L'intervention de la rivale avait jeté un froid. Un froid terrible, au court duquel les respirations pourtant si effacées, dans le silence faisaient mine de cris d'effroi. Keiko se contenait, sûrement pour la toute première fois de sa vie. Pour la première fois en effet, elle avait mit de côté cet instinct sauvage, animal, et n'avait pas cherché à lui éclater la jugulaire. Alors ses mâchoires se contractaient, ses yeux foudroyaient, et tous les muscles de son corps se tendaient à l'extrême. Mais aucun geste ne fût effectué ; aucun mot ne fut prononcé. L'auto-proclamée reine se contentait d'observer. Observer quoi ? Ce spécimen. Cette proie qu'on lui avait ramené. Qui était-ce ? Un loup dans un corps d'agneau. Et qui l'eût cru ? C'était fascinant. La haine secrète d'une enfant, transpirer dans son regard, dans tous les muscles de son visage. C'était un spectacle que jamais la Queen n'aurait pu espérer voir. Alors elle l'observait là, sous toutes les coutures, comme une vulgaire bête de foire – ce qu'elle était, de toute évidence. Et ce délicieux moment rappela à la nippone ce jour merveilleux où elle était allée à l'aquarium avec son père. Quelle âge pouvait-elle bien avoir ? Huit ans, neuf ans peut-être, mais sûrement pas dix. Parmi tous les jours qu'elle avait vécu jusqu'à aujourd'hui, peut-être n'y en avait-il pas eût de meilleur ; ou du moins, aucun ne lui venait dès alors à l'esprit. A l'époque, elle avait plongé dans un univers totalement différent du sien, elle s'y était immergé. Pendant quelques heures, son quotidien s'était transformé, face à ces géants, ces monstres marins à la puissance démesurée. C'est avec la même curiosité, la même fascination naissante qu'elle avait remarqué leur gueule spectaculairement dentée, et les balafres sur leur corps. Elle les avait admiré ; à la manière dont elle admirait la bête devant elle. A l'exception près qu'à cette époque, les bêtes concernées n'avaient osé s'attaquer à elle.

« Alors c'est ça, ta fameuse victoire ? Mes poings et mes chevilles liées ? » Un sursaut. Un simple sursaut, suivit d'un mouvement de recul. Comment osait-elle ? Une fameuse victoire. Ses pieds et ses poings liées. C'était comme si elle l'avait insulté, bafoué son autorité suprême en entamant ce monologue ; Keiko en était pleine d'amertume. Son cœur ne fit qu'un bond. Était-ce de l'indignation, ou bien de la surprise ? Elle n'aurait su l'avouer, pas même à elle-même. « Tu as si peur ? Hein ? Peur que si nous étions sur un pied d'égalité, tu risquerais trop ta peau ? » Elle reçu ces mots comme une violente gifle. Sa respiration se coupa un instant, son esprit sembla déconnecté. Keiko était le pantin à qui l'on vient de couper les ficelles. Molle, sans aucune emprise sur elle-même. Une marionnette chiffonnée, torturée. Une marionnette, une simple marionnette, rendue incapable de parler, d'agir, ni même de réfléchir. Elle se sentait en mauvaise posture, mise en position vulnérable. Acculée à ce mur, qui pourtant, n'existait pas la seconde précédente. Cette garce avait piqué là où est-ce que ça lui faisait mal. Elle avait saisit son orgueil, et venait de lui asséner un violent coup. L'avait-elle achevée pour autant ? Certainement pas. Il en faudrait plus pour briser celle qui a résisté toutes ces années ; celle qui a dû enduré, recevoir les coups sans jamais se plaindre, parfois sans pouvoir les rendre. Il en faudrait plus pour briser la bête qu'elle était devenue, au fil du temps. Et si elle ne pouvait être le Tigre, qu'importe : elle serait le Lion, la Panthère. Et c'est à coup de griffes, de crocs, et de tant d'autres qu'elle montrerait à cette plaie, qui domine ici. Elle irait jusqu'au bout, lui arracherait le cœur s'il le faut ; mais QueenK était prête, coûte que coûte, à réaffirmer son statut aujourd'hui contesté. « On tremble, princesse ? »

De rage, peut-être. Des efforts gigantesques. Elle avait mobilisé toutes ses meilleures recrues, avait elle-même donné de sa personne. Et pour quoi ? Se retrouver avec une gamine sur les bras – une gamine annonçant, qui plus est, que son père la laisserait crever là plutôt qu'envoyer quelqu'un ou quelque chose. Ils ont l'habitude de la jouer « solo » dit-elle. Bien. Mais que faire d'elle, désormais ? Sans doute ne lui servirait-elle à rien, rien du tout. Elle était là, seulement, pareille à une plaie béante sur sa main : aussi indésirable, aussi inutile. Peut-être la meilleure solution était-elle encore de la tuer. Après tout, une de plus, une de moins... quelle différence ? Et ce n'était certainement pas l'envie qui lui en manquait. Mais c'était là la solution de facilité. Celle que l'on n'utilise qu'en cas de dernier recours. Il lui coûterait de devoir y succomber ; oui, certainement cela lui ferait-il mal de devoir supprimer le problème ainsi, simplement. A bonne distance, Keiko l'observa. De son air méprisant, hautain, elle toisa l'ennemie, retrouva tout à coup l'intégralité de ses esprits, alors que les mains de l'autre étaient toujours tendues. Ce sourire, elle aurait voulu le faire disparaître à coup de pioche, si elle avait pu. Un sourire qui la blessait profondément, qui la frustrait au plus haut point. Les bras croisés sur sa poitrine, les ongles plantés dans la chair de ses propres bras, la mafieuse entreprit de tourner, à pas lents, autour de ce morceau de viande un peu trop arrogant à son goût.

Aux yeux de la nippone, la vie n'est qu'un jeu. Un vaste jeu, fait de hasard et de décisions, de stratégies et de démonstrations. La supprimer serait idiot, tellement idiot, alors qu'elle pourrait s'amuser avec un nouveau pantin, prendre un malin plaisir à le démolir au cours d'un défi qu'il a lui-même lancé. Mais en même temps, le doute la prenait ; et si elle perdait ? C'était une possibilité, une possibilité minime, mais à prendre en compte. Que se passerait-il, alors ? Au fil des pas, au fil des tours, son esprit se tourmentait un peu plus. Le doute, l'envie. Ils se disputaient la place dans la peu de raison qu'il restait à la belle. Mais Keiko n'a jamais été du genre à écouter sa raison. Toute petite déjà, c'est à peine si elle prenait le temps de réfléchir avant de prononcer un mot, d'effectuer un mouvement. La vérité, c'est qu'elle se contentait de le faire pendant qu'elle le pouvait encore : jouer, pendant qu'elle le peut encore. Ne pas se laisser rattraper par le temps qui passe, cette ordure, et foncer, quitte à se prendre le mur. Ainsi est faite la vie : de victoires, et de défaites. Mais elle savait aussi, et plus que tout autre, que la vie est faite pour être prise en main ; dirigée par une main de maître, dure, solide. La sienne. Alors la jeune femme s'arrêta en face de sa rivale, cette gamine qui lui semblait à la fois pleine d'assurance, et terrorisée – plus qu'elle-même, elle l'espérait. Un sourire terrible fendit ses lèvres maquillées, donnant à son visage une effrayante dimension. La fierté l'avait regagnée : il n'était plus question de doute, ni de surprise. Il n'y avait plus en elle qu'une farouche détermination ; celle de se venger de cet affront. « Pour quoi jouons-nous ? »


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Les squelettes de son placard

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