Bonjour, je m’appelle Lilly et aujourd’hui je suis devenue quelqu’un d’apportant alors j’ai décidé de raconter mon histoire. Non, je plaisante. En fait, je viens juste de devenir étudiante en stylisme en Corée du Sud. Parce que oui, je suis coréenne, mais je ne suis pas née ici…
Ici Baek Lilly en direct du berceau dans une clinique de Londres en Angleterre. Eh oui, je suis née loin de mes origines ! Enfin, pas tant que ça finalement, mon père a beau être coréen, ma mère est anglaise, donc mes origines sont un peu partout au final. Je trouve ça cool le mélanges des origines ! Enfin maintenant je trouve ça cool, quand j’étais petite, je trouvais ça moins super pour le coup. Aller dans une école privée de Londres c’est bien beau mais quand vous êtes asiatique, ça a parfois du mal à passer. Et puis je ne parle pas du collège… Enfin, c’est grâce à mon côté asiatique que j’ai réussi à me créer une identité… Eh bien oui, j’ai décidé de tirer parti de mon côté asiatique pour en faire un côté original. J’ai commencé à dessiner des vêtements que j’ai demandé à ma mère de me faire et j’ai appris moi-même à les confectionner au fil du temps. Ça n’a pas toujours été facile, mais j’ai fini par devenir un peu la petite fille étrange mais qu’on regarde quand même parce qu’elle se créé un monde. A partir de ce moment-là j’ai commencé à être vraiment bien dans ma peau et à me sentir moi-même. C’est là que j’ai décidé que l’optimiste est tout ce dont nous avons besoin dans la vie. L’optimisme est un moteur qui nous fait avancer et qui nous pousse vers l’avant sans arrêt.
Mon père tient une marque de cosmétique qu’il commercialise un peu partout dans le monde mais surtout en Angleterre et en Corée du Sud et ma mère est maquilleuse professionnelle. C’est d’ailleurs en travaillant pour lui quand ils étaient plus jeunes qu’ils sont tombés amoureux. Ils ont décidé de s’installer à Londres parce que ma mère préférait rester dans sa ville et que mon père voulait lui faire plaisir. Et puis il voulait que je grandisse loin de la pression scolaire que le pays coréen impose aux enfants dès leur plus jeune âge. J’ai donc grandit à Londres avec tous mes rêves de petite fille qui ont évolué en rêves de jeune fille. C’est triste à dire, mais en Corée, l’apparence compte énormément, c’est pour cette raison que j’ai décidé d’y poursuivre ma vie. Je me suis dit qu’à Seoul, ça serait plus simple de trouver du travail.
Donc me voilà, dans une école de stylisme dans une des villes les plus animées du monde. Je vis dans le grand appartement que mon père possède à Seoul, il est là quand il y a des affaires à traiter à Seoul, sinon il est à Londres, avec ma mère. C’était comme ça aussi quand j’étais petite, il partait et il revenait. Quand j’étais encore une gamine, j’imaginais qu’il était agent secret, j’ai étais un peu déçue d’apprendre son vrai métier mais bon, je suppose que c’est comme toutes les petites filles. Il râle parce que je n’arrête pas de décorer l’appartement mais moi ça me fait rire et puis lui aussi au final. Mes parents sont vraiment des personnes géniales, je ne sais pas ce que je ferais sans eux. Et puis sont fiers de me voir voler de mes propres ailes et ça me rend heureuse.