NEGOCIABLE : célébrité (lee min ki) et âge (27 ou 28 ans).

né à apgujeong mais habitué à trainer dans le bidonville qu'est Guryong ou les bas fonds d'Itaewon, kwang sun a fréquenté les mauvaises personnes sans pour autant être un sale type. son problème, c'est que sa tête n'a jamais inspiré confiance aux gens de son milieu. depuis toujours, les pires rumeurs couraient sur lui, totalement injustifiées. les volets se fermaient sur son passage. 'enfant battu, futur délinquant, mauvaise fréquentation, danger potentiel', qu'ils disaient. n'importe quoi. et tout cela pourquoi ? parce que, ayant hérité de sa mère une insensibilité congénitale à la douleur, il se trimballait tout le temps de nouvelles blessures.

puis les histoires ont changé de cap et il y a eu les « lâche-moi ! je connais kim kwang sun, si tu t’en prends à moi il va te rétamer ! » il n'a rien compris à sa vie quand des membres de gangs se sont mis à le défier pour voir lequel d'entre eux était le plus fort. et c'est passé de 'rarement' à 'tout le temps'. à la sortie du lycée, quand il faisait les courses, quand il marchait les mains dans les poches... forcée de se battre, il a vu sa réputation s'aggraver sans pouvoir rien y faire, est devenu une sorte d'icône mal aimée : le mec dont on brandit le nom tel un bouclier, mais qu'on évite comme la peste. Catalogué de weirdo et mis à l’écart, il a entamé un jeu malsain : se rapprocher de quelqu’un, puis se mettre à tester les limites de ladite personne en pariant avec lui-même sur le temps que mettrait l’autre à l'abandonner. Cynique, désabusé, il a perdu confiance en les relations humaines, persuadé qu’elles prennent toutes fin un jour.

Mais il s'est trouvé une astuce pour ne pas se sentir seul : dérober des objets personnels à ses amis de passage. non pas des choses ayant une valeur financière ou un éclat particulier, mais celles ayant une profonde valeur sentimentale. Kleptomane, diraient les docs... il ne pense pas à mal non, c'est seulement sa façon de s’approprier un bout d’âme, de garder avec lui une attache avec ces gens qui finalement le laissent irrémédiablement en arrière. sauf qu'à force, ça lui a attiré énormément de soucis, jusqu'à ce qu'un incendie volontaire soit déclenché dans sa maison : le feu a pris l'aile que kwang sun occupait dans la grande maison, acte criminel visant clairement à le nuire. souhaitant lui garantir un semblant de paix et lui permettre de développer son potentiel intellectuel, ainsi que de l'éloigner des gens qui veulent sa peau, son père l'a envoyé dans une école militaire en Amérique, puisque les établissements privés du quartier l'accueillaient avec réticence. et puis au moment de s'orienter, kwang sun a choisi de travailler aux Renseignements. et voyant qu'il n'obtiendrait pas la confiance de ses collègues en travaillant dans des bureaux, il est passé agent d'infiltration. rentré à Séoul il y a 5 ans, il a intégré les rangs d'un gang dans le but de démanteler un réseau de trafic d'armes.

nb → son père, bien que très pris par son travail, a toujours été présent pour lui et n'a cessé de le soutenir.
→ l'amertume et les "distractions" (bagarres) le poussaient à se conduire en cancre en cours, mais il prenait en parallèle des cours par correspondance et avait un excellent niveau.

un cruel manque de sens de l'humour et une bonne dose de rationalité cartésienne ont donné naissance au type le moins drôle de tout l'univers. il prend tout au premier degré, ne rigole jamais et possède constamment ce visage sérieux qui en ennuie plus d'un. se risquer à faire une blague de toto à sungwoo c'est comme penser ressortir indemne d'un bassin infesté de requin. il n'a pas la délicatesse de faire semblant de rire, il vous regarde juste droit dans les yeux et vous fait sentir comme la personne la plus stupide et gamine du monde. la vérité est simplement qu'il ne comprend pas les blagues et que cela ne l'amuse pas du tout. il a conscience de refroidir les ambiances et les personnes - mais à vrai dire, il s'en moque éperdument. la seule chose qui l'intéresse dans sa vie c'est son travail, régler les paperasses administratives, faire des équations et résoudre des sudokus. parce qu'à vrai dire, les seules blagues qu'il peut comprendre ou faire, sont d'un niveau intellectuel trop haut pour le peuple - c'est ce qu'il dit, du moins. il a déjà essayé de faire des blagues sur des philosophes, des jeux de mots, mais personne n'a saisi. depuis, il se dit que ne rien dire est plus efficace. mais parce qu'il n'est pas totalement frigide, il y a des personnes qui le détendent... comme sae hee, souvent. être à côté de cette alien a quelque chose d'attendrissant - et puis elle, au moins, ne tente pas de le faire rire ou de le faire absolument parler, non. elle ouvre la bouche assez pour dix !

vous croyiez tomber sur un styliste homme pd comme un phoque ? loin de là, laissez tomber les clichés, parce que minhae n'a rien en commun avec ceux que vous avez pu voir dans des séries télévisés. au premier abord, il peut sembler complètement déluré, décalé avec le syndrome gay inscrit sur son front, mais à vrai dire il est juste tellement amusé par tous les clichés et les rumeurs qui peuvent circuler sur lui qu'il se met à effectuer les actions qu'il aurait soit disant fait, et commence à être de la manière dont on le dépeint. il se dit que si cela plait aux gens de dire qu'il est de telle façon, alors il le sera pour une semaine ou deux. son sourire ne le quitte jamais et on peut entendre son rire résonner à travers tous les couloirs du bâtiment. végétarien, il ne mange pas de viande. étonnant pour un styliste ? à vrai dire, il est contre le massacre des animaux et il déteste cruella pour ses dizaines de manteaux à fourrure. pour lui, la mode ce n'est pas la fourrure, ce n'est pas ce qui est le plus cher, c'est ce qui révolutionne le monde ! fervent partisan du soutien des pingouins d'antarctique, il est capable de souler tout le personnel du magazine et de parfaits inconnus dans la rue avec son sauvetage de ses animaux. naturellement extraverti et beaucoup trop sociable pour faire place à la pudeur et à la gêne, il arrive à être irritant avec sa manière très familière de parler aux gens. c'est sa manière à lui de dire qu'il vit dans un monde de bisounours où tout le monde est frère et soeur et que tout le monde s'aime, mais ... ce n'est pas du goût de tous.

jun hyun avait 4 ans quand sa mère a quitté le foyer, épuisée par un époux au caractère insupportable et brisée de ne pouvoir empêcher ses fils d'en devenir de parfaits clones. il était trop jeune pour garder souvenir de sa douceur et de l'amour qu'elle leur avait porté à son frère et à lui. ainsi, contrairement à l'aîné dont la peine est devenue colère à l'encontre du géniteur, le cadet s'est raccroché à la seule figure parentale qu'il lui restait. en théorie rien ne lui garantissait la succession des affaires familiales ; et pourtant, à peine terminait-il de brillantes études que son hyung claquait la porte, lui laissant l'héritage et toutes les contraintes qu'il impliquait.

ce que cachent ce sourire charmeur, ces allures de parfait gentleman? un certain mépris des autres, particulièrement de ceux n'appartenant pas à son milieu. on lui a appris à croire qu'il vaut mieux que quiconque et cette idéologie lui plait. quoi que les autres disent ou fassent, il a presque toujours une critique acérée sur le bout de la langue, mais il sait si bien prétendre le contraire qu'il serait difficile de s'en douter.

héritage ou non, s'il est parvenu à sa position actuelle, celle de propriétaire du restaurant le plus côté de la chaîne de son père, ce n'est pas juste dû à son statut de fils : il a travaillé d'arrache-pied pour se voir accorder ce privilège. bien décidé à faire prospérer l'elysea, il crée en permanence des alliances parmi le gratin de la société, prête sa belle gueule à des marques célèbres en jouant les mannequins à ses heures, fait en sorte d'apparaître dans les tops des magasines. autant de "services" et de petits détails qui lui rapportent de bonnes critiques dans les journaux et font affluer les nouveaux clients. Son restaurant est un incontournable et entre ses murs, tout le monde est traité de façon impeccable, même si le propriétaire qui vient saluer avec respect au cours des repas ne pense rien de bon de plusieurs de ses clients en réalité.

en contre partie, le styx est son domaine, et il le régit comme il l'entend. il risque gros à cause de ce projet clandestin et il le sait, car son père n'a rien du dirty rich mais a tout du psychorigide à cheval sur les apparences. mais.. l'idée lui était tout simplement irrésistible.

nb → jun hyun est un homme à défis et, plus précisément, un parieur et un fou de vitesse.
→ il a mangé le bitume au cours d'une course de moto quand il avait 16 ans et a dû se faire réimplanter une douzaine de dents.
→ il a contracté des dettes auprès de personnes peu recommandables pour masquer ses frasques et se retrouve plus ou moins à la botte de la mafia.
→ il ne craint pas du tout de s'attacher, mais ne sait pas être fidèle et ne peut s'empêcher de regarder ailleurs, même en ayant une gravure de mode à ses côtés. peut-être n'est-ce tout simplement pas ce qu'il lui faut...
→ jun hyun ne pardonne pas. jun hyun se venge.
→ sa plus grande peur est l'improbable (ou pas) retour du fils prodigue. il a beau avoir passé sa vie à tenter de satisfaire son père, ce dernier n'a jamais juré que par son aîné, avec lequel il était pourtant en perpétuel désaccord. jun hyun se sait sur la corde raide car son père ne le considère toujours pas comme son héritier légitime.
→ son souhait inavoué serait de revoir sa mère et de lui demander pourquoi.

NON  NEGOCIABLE

l'agneau né dans ce monde de brute. avec sa personnalité un peu effacée et sa présence rarement remarqué, c'est celui qui se fait marcher sur les pieds à coup sûr ! oui, étonnant pour celui qui a une place importante au sein de la mafia. disons que la violence ce n'est pas vraiment son truc alors ses subordonnés finissent automatiquement par se moquer de lui. il n'est que très rarement pris au sérieux - et ça ne le dérange même pas. les mains dans les poches, il laisse faire les choses et si un de ses subordonnés à envie de lui frotter les cheveux jusqu'à ce qu'il soit décoiffé, il va le laisser faire. tant que ça les amuse, il s'en moque, dans le fond il sait très bien qu'ils l'apprécient pour ses défauts. gabriel est amnésique. on suppose qu'il a eu un accident mortel ayant tué toute sa famille et l'ayant laissé sans souvenirs de sa vie. c'est keiko qui l'a retrouvé, errant comme un pantin sans âme dans les rues. sa loyauté envers cette femme est implacable et elle le lui rend par la confiance qu'elle lui a accordé en le mettant si haut dans la hiérarchie. il est capable de faire preuve d'une cruauté rude à toute épreuve si quelqu'un s'en prend à la seule famille qui lui reste. par ailleurs, si des batailles ont lieu dans les rues et qu'un de ses subordonnés est salement touché, il entre dans une colère noire qui le fait tout dévaster sur son passage. ce n'est jamais le moment de lui tenir tête dans ces cas-là, car ses yeux sont voilés et il sauterait sur n'importe qui, alliés ou non. c'est pour cette raison qu'il a le respect de ses subordonnés et de toute la mafia au complet. il est le mouton noir trop faible et pleurnichard, pas vraiment futé et complètement naïf dont la loyauté le transforme en une véritable machine à tuer si on s'en prend aux personnes qu'il ne faut pas. qu'on bafoue sa fierté, c'est pas grave, qu'on s'en prenne à celle de ses protégés, c'est une autre histoire ...

nb → il a fait de la prison pour homicide, mais par manque de preuves, on l'a relâché. personne ne sait vraiment s'il est le responsable ou pas.
→ c'est keiko qui l'a appelé gabriel parce qu'elle trouvait qu'il avait un visage d'ange.

NON NEGOCIABLE

l'homme exploité qui est passé de simple assistant photographe à larbin de la compagnie tout entière. sa gentillesse est telle qu'il ne peut refuser un service quand on le lui demande. et cela, toute la compagnie l'a bien compris ! tu peux me faire ça, s'il te plait ?, juste ce petit truc et voilà le pauvre garçon qui se retrouve à faire les milles et unes corvées désagréables de pratiquement tout le monde ! nahye lui ordonne souvent de n'aider personne autre qu'elle, mais un visage aux traits faussement désespéré fait éclater sa volonté à repousser les gens en mille morceaux. trop bon trop con est l'expression qui lui sied le mieux car, au fond, personne ne s'intéresse vraiment à lui si ce n'est pour son envie de se rendre utile et du fait qu'il travaille vite et bien. là est toute la tristesse de ce jeune homme. être utile et serviable ne lui amène aucunes relations, aucunes amitié. au fond, il est seul, il l'a toujours été et ce n'est visiblement pas prêt de changer. aîné d'une grande fratrie, il a toujours eu l'habitude de faire des millions de choses à la fois. porter sa petite soeur en lui donnant le biberon, tout en aidant le frère à faire ses maths et surveillant que les jumelles intrépides ne se brûlent pas sur la gazinière - sa vie n'a jamais été calme. toujours sous pression et en stress, il n'a pas une minute pour lui. on ne l'a jamais vu craquer avec son moral d'acier, mais tout au fond de son être, il a envie de se défaire de cette solitude et que quelqu'un autre que nahye voit ses qualités pour ne plus être seul face à cette horde de gens qui comptent trop sur son travail.

NON NEGOCIABLE, checke  ça et ça.

le père chun est un réalisateur, scénariste et producteur ayant maintes fois été récompensé pour la qualité de ses films, la finesse des répliques de ses personnages, mais surtout sa maîtrise des effets spéciaux. il domine l'industrie du cinéma dans les catégories science fiction et horreur, et c'est dans cette ambiance qu'a grandi son fils, seung ho. les journées sur les planches, non en tant qu'acteur mais en tant qu'assistant privilégié, à donner ses avis sur les castings, commenter le travail des différentes équipes, comparer l'efficacité des uns à celle des autres... et les nuits passées à cauchemarder seul, à se pincer pour rester éveillé, tout plutôt que sombrer dans le sommeil. son père a toujours mis un point d'honneur à développer son esprit critique et ne lui épargnait aucune scène, parlant avec passion de l'aspect artistique sans s'apercevoir de leur impact psychologique et émotionnel sur le jeune garçon.

à première vue, chun seung ho est un jeune homme décontracté, riche mais non soumis à une quelconque pression, très souriant et d'agréable compagnie. et pourtant... dans 50% des cas, ces apparences mènent à une déception. adepte de torture mentale, seung ho aime à rendre ses conquêtes dépendantes de lui... pour ensuite les briser lentement. sans un geste violent, sans un mot plus haut que l'autre. il ne se salit pas les mains : il préfère les agonies lentes, sans marque visible, mais dont on ne se relève jamais facilement. il cherche les points faibles pour y appuyer cruellement, les points forts pour saper l'assurance qu'ont ses victimes en leurs capacités. pour lui, le monde est un théâtre vivant, les hommes des pantins dont il peut écrire l'avenir. scénariste à sa façon, il fait des vies d'autrui des tragédies et se délecte de leurs larmes. détaché de tout et de tout le monde ? non, c'est pire que ça : c'est sa façon d'aimer, de s'assurer que celles qui s'engagent avec lui ne soient jamais les premières à s'en aller.

Quant aux 50% restants... ils laisseraient à penser que ce type est tout à fait normal et équilibré : bon amant, ami fiable, partenaire de travail consciencieux, tout de même tout à fait capable de s'amuser. gamin dans l'âme en dehors du boulot, il aime faire rire en épatant la galerie ou en tapant dans l'autodérision, on ne s'ennuie jamais avec lui ; attentif, il n'est pas forcément doué pour consoler mais apte à écouter. bref, il semble tout à fait épanoui... mais est bien conscient pourtant que quelque chose cloche dans son attitude. comment poourrait-il ignorer l'existence de ce Mister Hyde qui sommeille en son for intérieur et qui s'éveille lorsqu'il est question de sentiments ?

bien que profitant allégrement des facilités que lui assure son nom, seung ho est désireux de mener à bien des projets personnels, et s'est ainsi intéressé à Velver Dust. il s'y est engagé en tant qu'actionnaire et prend sa tâche très au sérieux : on le voit régulièrement dans les couloirs du magazine. il n'est d'ailleurs jamais le dernier à participer aux décisions et à donner son avis.

nb→ il se dit insomniaque, ce qui est faux : il use d'innombrables artifices pour repousser le sommeil et ne sombre qu'au petit matin. il ne veut ni drap ni oreillers s'il est obligé de dormir la nuit, puisque les cauchemars sont alors inévitables et qu'il s'y emmêle au risque de s'y étouffer.
→ il est rentré à l'école un an avant l'âge requis pour être dans les mêmes classes que ses amis de toujours.
→ il faisait le guignole en permanence en dehors des cours mais devenait ultra-studieux une fois en classe, bien décidé à épater sa mère par d'excellents résultats. les autres n'osaient pas le traiter de fayot mais n'en pensaient pas moins.

NEGOCIABLE

sorti tout droit des plus pauvres quartiers de séoul, kyungno est le genre de gars irritant qui voit le positif en tout et qui encourage toujours les gens même quand il n'y a plus d'espoir. il est cette personne énervante qui vous dit que tout ira bien quand tout va mal. il est cet enfoiré qui vous attrape la main et vous tire vers l'avant sans que vous ne demandiez rien. mais pire que tout, il est celui qui vous fait pleurer de désespoir quand vous réalisez qu'il a eu une vie bien plus dure que la vôtre et qu'il a appris à ne plus se laisser abattre quand vous vous limitez seulement à une pauvre rupture qui vous empêchera de vivre.

enfin, pour lui faire extirper des mots sur son passé, il faut être drôlement doué.

né dans une famille tout à fait modeste et tout ce qu'il y a de plus banale, il a vu toute sa famille se faire massacrer pour rien. les mauvaises personnes au mauvais endroit et au mauvais moment. il avait un grand-frère de quatre ans plus vieux, un père, une mère et sa grand-mère. kyungno n'avait que trois ans à cette époque-là. sa main gauche tenait celle de son père, la droite celle de sa mère et il chantait joyeusement des comptines installé sur les épaules de son frère quand tout a viré au cauchemar. un règlement de compte entre gangs de jeunes délinquants avec lequel ils n'avaient rien à voir. ils ont tous été pris dedans et alors que sa grand-mère avait été sauvagement tabassée juste à côté de lui, il a vu son grand-frère se prendre un coup de batte derrière la nuque alors qu'il venait tout juste d'en descendre. la suite n'a pas été difficile à deviner. une balle directement dans le coeur de son père et une dizaine perdue dans le corps de sa mère. sous la chute de sa mère sur son corps tout frêle, il n'a plus bougé, tenu par sa mère agonisante qui lui ordonnait de faire le mort. pendant de longues minutes qui durèrent comme une éternité, la bataille s'est dissoute, laissant un petit kyungno vivant dans une marre de sang. difficile de croire qu'un jeune homme à la vie si compliqué soit plus optimiste et rayonnant que quiconque. on le prend souvent pour un abruti et il est rarement respecté par ses étudiants qui le voient davantage comme un ami qu'un directeur. néanmoins, kyungno possède les bons réflexes et la bonne matière grise, dès qu'il faut réagir promptement à une situation sérieuse, il est l'homme idéal.

nb → il a sauté plusieurs classes.
→ à l'époque où il était étudiant, il avait sans conteste les faveurs du doyen, qui avait confiance en son potentiel. aussi le vieil homme a-t-il appuyé la candidature de kyung noh lorsque ce dernier a postulé pour reprendre la place qu'il laissait vacante.

NON NEGOCIABLE

tire au flanc, procrastineur, flambeur de première, ce type est un vrai gâchis de potentiel : doué et pourtant maladivement incapable de lever le petit doigt. son crédo ? « i’m too lazy for that ! » suivi d'un grand éclat de rire. et s'il excelle particulièrement dans un domaine, c'est bien dans celui de déléguer ses tâches aux membres de son équipe. il le pratique même comme un art. allez savoir ce que les grands patrons ont eu dans le crâne au moment de l'embaucher ! enfin, jo han a bien une réponse à ça : selon lui, le chef de rubrique se doit avant tout de savoir tirer le meilleur de ses subordonnées... et on peut dire que c'est son cas, puisque les statistique affirment que les articles de son groupe sont les plus lus.

bref, il ne prend rien au sérieux. travailler avec lui se résume à le voir débarquer en moonwalk, poser ses dossiers sur les bureaux de "ses esclaves personnels", distribuer pléthore d'ordres out of nowhere dans un mix anglocoréen (parce que joan est américain, s'il vous plait)... puis s'enfermer dans sa pièce personnelle pour jouer à la playstation ! des appels pour lui ? quel que soit le moment, il sera toujours « too busy »... enfin, sauf si un supérieur ou un fayot se pointe ! à ce moment-là, l'intrus trouvera miraculeusement le sieur joan en pleine rédaction d'allez-savoir-quoi. vu comme ça, il semble plutôt cool n'est-ce pas ? malgré sa tendance à refiler son travail, tous les nouveaux rêvent de travailler avec un type si relax.
... et tous ceux qui ont le malheur de voir leur souhait exaucé déchantent dès leur premier jour, non : leur première heure.. mieux : les 10 premières minutes !

« règle numéro 1 : ne jamais me contredire. règle numéro 2 : ne jamais déroger à la règle numéro 1. » ça commence comme ça et on en rit. jusqu'à s'apercevoir que ce type est un tyran. s'il dit que le titre est mal centré, même si la terre entière affirme le contraire le résultat est le même : corbeille. et non, il ne suffira pas de corriger l'erreur : joan ne lit pas deux fois les mêmes articles. tout est à refaire. il peut réclamer la nouvelle version 20 minutes plus tard, avec un café en bonus, et aucun retard n'est accepté ! pas de chaussures plates, pas de tenues décontractées pour quelqu'un d'autre que lui, joan se balade le col déboutonné mais tous les autres doivent être sur leur 31 chaque jour de travail. et si une tenue ne lui plait pas, il faut la remplacer immédiatement, la brûler même. pas de tâche, pas de vêtements froissés, n'oubliez pas : œil de lynx ! il a oublié ses clés sur la portière de sa voiture ? qu'à cela ne tienne, ses stagiaires en talons hauts iront les lui récupérer. oups, il se gare toujours à des kilomètres du magazine... et ce ne sont là que quelques exemples de son sadisme.. parce que non, il n'y a pas d'autres mots pour désigner les exigences de cet odieux patron.

nb → les rumeurs disent qu'il a redoublé trois classes mais c'est faux, il choisissait toujours avec soin les nerds qui rempliraient ses copies d'examens.
→ personne, absolument personne ne connait son vrai âge. quand on lui pose la question il répond toujours « plus jeune que toi en tout cas ». les paris sont lancés...
→ il attire tous les regards quand il entre dans une pièce.

on ne sait pas trop ce qui a poussé rin a être autant passionné par la corée du sud, mais en primaire déjà, il ne parlait que de ce pays et ne voyait que par lui ! probablement l'influence d'un père constamment absent qui laissait à ce jeune homme l'envie de se renseigner sur ses origines coréennes. et pouf, voilà que le jeune rin se mettait à avoir des étoiles dans les yeux en lisant des tonnes et des tonnes de livres. c'est de là qu'est née sa passion pour les livres et ... les études en général. oui, monsieur rin est féru d'études. aller en cours était un bonheur total mais les vacances pas source d'ennuis car autant rat de bibliothèque pouvait-il être, il avait une vie sociale bien remplie. populaire, et aimé d'une grande majorité de personne, rin était le genre de personne qui vous foutait clairement la rage. constamment hilare, loin de la susceptibilité et de toute violence, être rin c'est être un gamin dans un corps adulte. agréable et sympathique. il souffre d'insomnies alors il dort rarement, ceci lui permettant d'effectuer diverses activités futiles ou non. il est devenu le directeur de l'université après la mort du précédent. il a postulé un peu au hasard mais devant ses excellents résultats scolaires et grâce à sa double-nationalité qui était forcément un plus culturel, il a été pris immédiatement. très sérieux dans son travail, chacun de ses élèves lui importe beaucoup et il n'hésite pas à les faire venir dans son bureau si besoin est.

NON NEGOCIABLE

kibum est beau, kibum est intelligent, kibum est vachement sympa mais surtout ... kibum a les oreilles de la mort! c'est pas des blagues, ça l'a poursuivi toute sa vie et cela continue encore maintenant. le jeune homme, là, la première chose qu'on retient de lui ? ses grandes oreilles et ses yeux en bille. y'a de quoi se marrer, ouais ! mais lui, ça le fait pas marrer des masses. pourvu d'un caractère angélique dont la gentillesse n'a d'égal que la naïveté, kibum a été surtout très longuement martyrisé dans toute sa vie par ses particularités physiques qui ne passent pas inaperçus. et pourtant, à bien le regarder, n'importe qui se dirait; oh tiens ! cet enfant, là, il est issu d'une famille riche, il possède deux parents adorables et, de manière globale, réussit tout ce qu'il touche. mais on se doute généralement très peu que son sourire niaiseux et irritant cache en réalité une souffrance morbide qui a failli le pousser jusqu'à l'acte fatal et irréfléchi qui porte le nom de suicide. dur à croire, hein ? qu'un grand gaillard, comme ça, ai régulièrement à subir des séances de psy parce que de stupides enfants trop bavards ont heurté son corps et son coeur encore et encore, sans relâche. partout où il passait, il était affublé du délicieux surnom de dumbo. il a, d'ailleurs, mis énormément de temps à regarder ce dessin animé. mais une fois que ce fut fait : il l'a détesté autant qu'il l'a aimé. une haine terrible s'était installé en lui parce que, définitivement, ses oreilles n'étaient pas si grosses, mais il n'a pu s'empêcher de pleurer à chaudes larmes devant la cruauté du monde, qu'il soit fictif avec dumbo ou réel avec lui-même.

nb; les remarques des élèves n'étaient pas "gentilles", elles étaient violentes et agressives, ils s'amusaient réellement à le traumatiser, à le choper dans le coin d'une rue pour le tabasser pour son physique dît "disgracieux", et cela a duré jusqu'à ses 17 ans, d'où ses envies suicidaires.
→ il a harcelé son père pour qu'il achète les parts de VD qu'il puisse diriger à sa guise pour prouver à tous ceux qui l'avaient méprisé qu'un être aussi "disgracieux" que lui pouvait diriger le premier magazine de mode coréen.

NON NEGOCIABLE

jaewon ? il a toujours une plainte sur le bout de la langue. tous les petits malheurs du monde lui tombent dessus ─ si un chien s'est lâché sur le chemin, aucun suspens, il marchera en plein dedans. la paperasse que tout le monde fuit au poste ? toujours pour lui ! le parapluie qui se brise en plein plan drague sous une pluie diluvienne ? héhé, lui, encore. les heures supp, cadeau du boss ? encore lui. la femme de rêve qui se transforme subitement en harpie ? bien sûr qu'elle craquera pour nulle autre que sa poire ! la boisson brûlante renversée ? la nuit torride qui se solde par un réveil de merde, combo gueule de bois et possessions, voire fringues, toutes emportées par la donzelle ? aaah mais qui d'autre que lui ? et toutes ces péripéties se soldent par de longs monologues sur sa vie pourrie... qui font pleurer de rire ses interlocuteurs. parce qu'à force, les gens ne prennent même plus la peine de compatir et moins encore de s'énerver, parce que s'il peut sembler ne voir que son nombril, la réalité est toute autre.

jaewon, c'est le keuf de la seconde chance. il part de l'idée que les barreaux ne transformeront jamais un sale type en agneau, et qu'ils ont surtout toutes les chances de transformer un bon gars en brute épaisse. alors il prend chaque cas trop au sérieux, à s'en faire mal au cœur. oh non, il ne se contente pas de fermer les yeux sur les frasques ; il étudie les cas qu'on lui confie et cherche une solution pour les aider à sortir la tête de l'eau. pour lui il n'y a que peu de délinquance gratuite, mais surtout beaucoup d'appels à l'aide. certains ont besoin d'être boostés à la dure, de travailler de leurs mains pour comprendre que la vraie vie, ce n'est pas glander dans la rue en sifflant les jolies filles, que la virilité ce n'est pas agresser le premier à les regarder de travers, que la force ne se calcule pas à la puissance ou à la vitesse des frappes. d'autres ont simplement besoin que la société leur accorde une once de confiance, une opportunité. et ainsi de suite. jaewon n'est pas parfait, non, mais il essaye quand même d'être aussi droit que possible, et le commissariat corrompu de yeongeon compte trop peu d'agents comme lui.

nb → il peut fumer pas moins de 70 cigarettes, les jours les plus durs, quand il trime sur un cas complexe. il allume au briquet sa cigarette tôt le matin, puis la suivante sur la précédente, et ainsi de suite, non stop. cigarette-café, le duo de la mort qui l'aide à enchaîner les nuits blanches. et une fois l'affaire classée, il rentre chez lui comme un zombie, s'effondre sur le tapi du salon et dors 48h à 72h.
→ fils de riches, il a une dent contre les businessmen corrompus. ses parents en étaient : il leur a laissé plusieurs opportunités de se dénoncer eux-mêmes... et comme ils refusaient de le faire, il s'en est chargé lui-même. la compagnie familiale a coulé, ses géniteurs ruinés et criblés de dettes le considèrent comme mort. il vit avec ce poids sur la conscience, bien que conscient d'avoir fait ce qui était juste.
→ tout le monde le connait, et pour cause : c'est le genre de mec à s'arrêter alors qu'il est pressé, pour aider la mère de famille à tenir ses gamins en laisse alors qu'elle a les mains pleines de courses, le marchand à décoincer le volet roulant pour ouvrir sa boutique, etc. forcément, c'est aussi un sacré retardataire, bien que lève-tôt et habitué à toujours partir à l'avance.
→ il jure comme un charretier pour un rien et s'il a le malheur de le faire dans le couloir de son immeuble, la vieille d'en face sort en furie pour lui taper sur la tête avec une poêle. il dit que c'est à elle qu'il doit la forme un peu aplatie de sa tête.
→ sa seule relation sérieuse a pris fin parce que son ex estimait qu'il passait plus de temps à aider ses délinquants qu'à prendre soin d'elle.. et pourtant dieu sait qu'il se décarcassait pour elle. on ne peut simplement pas lui demander de bâcler son travail pour un dîner aux chandelles ; jamais.
→ il déteste noël, parce que sa naissance concorde avec cette période. résultat ? pas de fêtes ou de cadeaux d'anniversaire, puisqu'il en reçoit déjà en l'honneur des fêtes de fin d'année. arnaque !

bien sûr, il fallait une bitch au milieu des mannequins plus ou moins aimables vivant dans une antre de bisounours. yeolsaeng déteste tout et tout le monde. il n'est inspiré par rien ni personne. son regard balaie la pièce et ne voit personne autre que le photographe qui s'apprête à coucher sur du papier glacé sa magnificence. il est le plus beau et vous n'êtes rien pour lui. dieu merci, il ne pense pas encore être le meilleur en tout, mais sur des critères physiques, il est indéniablement le meilleur. playboy à ses heures perdues, le nombre de filles étant passées dans son lit ne sont plus à compter. d'ailleurs, quasiment toutes les demoiselles du bâtiment y sont passées - même si elles ne le trouvaient pas spécialement beau. un sourire charmeur et de belles paroles enivrantes suffisent à lui faire avoir n'importe qui. beaucoup en sont honteuses et, heureusement, il n'est pas du genre à s'en vanter et à crier sur tous les toits ses conquêtes ( sinon, il n'aurait plus de voix, dit-il ). son visage est toujours fermé, blasé, pokerface. les seules fois où il ouvre la bouche c'est pour se moquer des gens.

l'alien qui reste toujours seul dans son coin. c'était comme s'il bougeait sans avoir de vie. beaucoup pensent qu'il est muet étant donné que les nombres de fois où il prend la parole se comptent sur les doigts d'une seule main. certains pensaient aussi qu'il était sourd puisqu'il a cette manière de vous regarder dans les yeux sans exprimer quoi que ce soit, et sans répondre non plus. beaucoup le prennent pour un homme imbu de lui-même qui estime qu'il est trop parfait pour parler à des sous-fifres. la vérité est toute autre. jaeboo aime le calme et est peu contrariant, ainsi, il acquiesce souvent à toutes les requêtes qu'on lui demande. ne trouvant pas nécessaire d'ouvrir la bouche pour confirmer qu'il est d'accord, il ne dit juste rien et s’exécute. en vérité, il serait tellement agréable s'il osait ouvrir la bouche - mais non. il a une aura plutôt imposante et apaisante, cela dit son regard en effraie plus d'un sans qu'il ne mette vraiment d'efforts. et ça, c'est son problème. il passe son temps dans les orphelinats, à donner des coups de main à droite et à gauche, aimant les enfants. mais eux, ils ont généralement une trouille bleu de ce gigantesque garçon aux yeux sombres et à l'allure gangster.
son passé n'a rien d'extraordinaire, fils d'un chinois et d'une coréenne, il a passé toute sa vie à séoul. sa mère dirigeant un réseau de prostitution pour la mafia, il fut fort vite intégré à l'organisation une fois la retraite de sa mère prise.

nb; il a envie d'être le propriétaire d'un orphelinat, plus tard. il devient gaga/stupide aux contacts des enfants.
→ celui qui se moque de son prénom finit toujours avec au moins trois ou quatre cotes cassées.

NON NEGOCIABLE

hwa min aux doigts d'or ! il en fait rêver des femmes cet enfant et, non, pas d'une manière que l'on peut qualifier de perverse. il sait coudre, il sait tricoter, dessiner, fait admirablement bien la cuisine, joue de quatre instruments différents ... mais surtout il peut maîtriser physiquement n'importe qui avec un seul de ses doigts ! le fruit d'une scolarité anormale. il y a celles et ceux qui ont dû supporter l'histoire de corée, les théorèmes de Pythagore, et la langue japonaise; et puis il y a les élèves comme hwamin qui ont subi tout autant de matières, mais dans un autre domaine : les arts martiaux. en effet, le judo, ju-jitsu, karaté et toute autre discipline de ce genre n'ont aucun secret pour cet homme ! lui demander la racine carré de tel chiffre ne sert à rien, il n'a pas été instruit autant que les autres ( mais sait lire et écrire, néanmoins, faut pas abuser. en revanche il fait beaucoup de fautes d'orthographe ) mais si vous osez vous moquer de lui, il peut vous maîtriser avec son auriculaire seul. même s'il a l'air d'un benêt un peu trop faible, il est vivement déconseillé de ne pas le prendre à la légère ! le jeune homme possède un côté féminin complètement assumé avec sa manie de coudre pendant ses pauses. il fait tout et n'importe quoi avec ses doigts mais, surtout, des merveilles ! il n'a rien d'un gay pour autant, contrairement aux autres, il l'avoue totalement. mordu de séries télévisés américaines et allant même jusqu'à sortir les mouchoirs quand elena et stefan se sont séparés, il ne cachera jamais ses réelles émotions parce qu'on lui a appris qu'être fort, cela ne voulait pas dire prétendre être quelqu'un d'autre, c'était être soi-même et s'assumer de tout en tout !