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 (rachid) ⊹ notes from the underground

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Gabali Sid
Les squelettes de son placard
S.M. ❝ vas-y francky c'est bon
Gabali Sid
tel un warrior j'ai débarqué le : 16/12/2013
tema la secla, j'ai tant de messages : 225
et j'ai déjà la blinde de k₩ : 3973 alors j'suis célèbre à ma façon: :
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Azi tu veux un rp ? je suis : bawé, open.
j'ai même d'autres gl pour te plaire : sunminki
et l'actuelle je la dois à : deezy.
en rp j'suis le sosie de : junhyung (beast).
On me connait en tant que : sid ou ezra, ça fera l'affaire. min ju an (juanito) dans les couloirs de vd ; fausse identité, moustache et perruque bouclée.
J'ai la vie d'vant moi, du haut d'mes : vingt-quatre piges.
Mais j'en ai déjà vécu des choses : [url=http://]fiche de présentation[/url]
mes journées sont bien remplies : étudiant en dernière année de master à hongik, en arts visuels. créateur de webtoons (bande-dessinées digitales), d'ailleurs ma toute première webtoon a été adaptée en drama. et aussi vendeur de café ambulant à VD sous ma fausse identité trois fois par semaine, j'aime bien me compliquer la vie.
avis aux stalkeurs : www.sidhee
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J’ai demandé à Ben Laden de l’eau, il m’a donné un océan. Je lui ai demandé de l’herbe, il m’a donné une prairie. Je lui ai demandé une « ispice di counasse », il m’a donné ton numéro. L’écran de son téléphone afficha le message encore quelques secondes puis un visage hilare à la cagoule prit le relai. Sid se bidonna, essayant de faire le moins de bruit possible mais étant dans un amphithéâtre avec un professeur soporifique… ce n’était pas une chose aisée, puisque on lui jeta quelques regards pour avoir dérangé le calme presque funeste. En levant un sourcil, il balaya de la main les têtes trop insurgées pour se concentrer de nouveau sur son portable. Un copain virtuel trop con pour son bien s’amusait à lui envoyer des blagues par téléphone, il se dit que ce crétin devait aussi s’ennuyer ferme en classe. Sid… il n’était pas vraiment un bon élève. Les cours, c’était pas son truc. S’il pouvait les sauter, il le ferait sans hésiter – au lieu de dormir ou de jouer aux jeux de son téléphone. C’est qu’il avait un principe qu’il ne transgressait presque jamais : faire acte de présence. De toute façon, il se mettait souvent au fond pour se faire oublier – ça avait toujours été comme ça, même au bled. En farfouillant sa liste de contacts à la recherche de potentielles victimes – il évinça les coréens qui ne comprendraient pas un brin de la blague française – il se concentra davantage quand un nom attira encore plus son attention. La dernière fois qu’il l’avait appelée, c’était la semaine dernière… Sidoine tira encore plus la tronche, des fois il manquait sérieusement de coucougnettes pour être aussi lâche et pas affronter sa famille. Ou seulement sa sœur dans le cas présent, qui était en plus dans la même université que lui – joie, bonheur, papillons et fleurs. Pourtant, il appuya quand même sur la touche Call… tout en portant le portable à son oreille. Sauf qu’au bout de quelques secondes, même quand Ra Hael décrocha, Sidoine ne dit absolument rien. Absence de bruit dans la classe, ou seulement le bruit de sa respiration, il ne sut si c’était à cause de ça mais Rachel raccrocha aussitôt.

Et il se demanda si c'était normal mais ça l’avait mis de bonne humeur… en quelque sorte. Ce petit appel. Toute la journée en plus, ce qui était plutôt louche à cause de son habitude à tirer la gueuler. En tout cas, plus tard, même quand un ivrogne occidental qui disait s’appeler Jules César le bouscula, Sid ne prit même pas la peine de s’énerver en le dégageant de son chemin, il en avait surtout strictement rien à foutre. Par contre, quand à la sortie du métro, il vit passer une blonde très motocultable, il ne put s’empêcher de lâcher un : « avant sublime, arrière splendide ». Il continua de marcher, évitant les passants pressés de Lodeo Avenue – damn, comment faisaient les filles pour marcher sur des talons hauts tout en portant sept sacs énormes ? Même en faisant attention pour éviter ces passants, une demoiselle se bouscula violemment contre lui. « Putain, fais ga » et la fin de sa phrase mourut sur ses lèvres. Soit sa schizophrénie venait enfin de signaler sa présence dans la caboche du Gabali, soit… c’était bien sa sœur – putain ! – qui grommelait dans sa barbe en ramassant ses affaires. Bordel, la même nana qu’il harcelait par téléphone depuis quelques semaines… Le point positif dans tout ça, c’est qu’elle n’en savait rien. Et qu’elle semblait tellement pressée qu’elle ne fit pas plus attention à lui, et traça sa route après avoir ramassé ses affaires. Tellement aimable qu’il n’eut même pas le temps d’engager la conversation. Elle souffrait sans doute d’une carence en carottes, à coup sûr, se dit-il. Mais malgré le fait qu’il lui en voulait de l’avoir – encore une fois – rejeté, il était quand même plutôt heureux de cette collision hasardeuse. Encore une autre avec ses parents et il serait comblé mais Dieu n’était pas aussi clément avec un détraqué de son espèce. En haussant les sourcils, Sid remit ses mains dans ses poches, Rachel avait déjà complètement disparu de son champ de vision.

Sauf qu’il manquait quelque chose dans ses poches : son téléphone portable. Il baissa instinctivement son regard au sol, et s’énerva de nouveau parce qu’il n’y avait aucune trace du sien. Par contre, celui de Rachel était encore là. « Merde ! », cracha-t-il quand il comprit ce que ça signifiait. « Mazette », dit-il tout à coup, devenant sérieux et presque courtois ; c’était pire qu’il ne le pensait… le numéro de Rachel était dans son répertoire. Avec son nom. Mazette, il était vraiment foutu. Il se dépêcha de prendre le téléphone mais se ravisa de composer son propre numéro, par crainte. Et il ne savait comment il allait se dépêtrer de ce pétrin. La seule chose qu’il lui restait à faire était de prier tous les Dieux qu’il connaissait pour que Rahael ne tombe pas sur son répertoire. Ou d’attendre que la police vienne le chercher, c’était aussi une option à envisager.


Dernière édition par Gabali Sid le Sam 4 Jan - 16:01, édité 2 fois
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Lie Ra Hael
Les squelettes de son placard
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Lie Ra Hael
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Azi tu veux un rp ? je suis : disponible
j'ai même d'autres gl pour te plaire : sun hyo dae
et l'actuelle je la dois à : juno
en rp j'suis le sosie de : jung jessica
On me connait en tant que : Rachel (prénom d'usage), Sha (proches)
J'ai la vie d'vant moi, du haut d'mes : 26 ans
Mais j'en ai déjà vécu des choses : présentationliensphone & GNS
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Notes from the underground
SID & RACHEL
(j’attends toujours vernberit!)
« Euh oui.. je- d’accord, mais vous pourriez épeler Versace.. ? … Allô ? Allô ? » la jeune femme regarda le combiné sous toutes ses coutures, comme s’il pouvait y avoir un quelconque faux contact, puis haussa les épaules et raccrocha à son tour, sans remarquer le regard perçant de Rachel posé sur elle. Celle-ci n’intervint pourtant pas directement ; non, elle attendait la suite, qui ne tarda pas à venir : la secrétaire jeta un coup d’œil aux alentours avant de sortir discrètement son téléphone et de se mettre à piano sous le bureau. Un poids quitta l’épaule de Rachel tandis que son petit singe filait en direction de la coupable. Et avant que l’employée n’ait même eu le temps de l’éviter, il s’empara de l’objet du crime pour l’emmener à sa maîtresse. Prise en flagrant délit, la jeune femme se leva d’un coup et se mit à s’incliner fébrilement pour atténuer la sentence. « Sunbaenim ! Joesong hamnida, j’ai un enfant malade à la maison, je… je voulais juste… » Son interlocutrice la fit taire sns un mot, simplement en posant sur ses lèvres un index sur le côté duquel était inscrit « shut up ». Décidément, elle adorait ce tatouage. Elle approcha tranquillement du bureau en se dandinant sur ses Louboutins, joua d’une main négligente avec les feuilles qui dépassaient des dossiers entassés là, puis accorda à l’autre un sourire presque aimable. « Vous n’aimez pas vraiment la mode, n’est-ce pas ? » « Eh bien ce n’est pas… à la base ce n’est pas l’un de mes centres d’intérêts, mais ça ne m’empêche pas d’être efficace ! » « Certes, non. Ne même pas savoir écrire Versace n’est absolument pas pénalisant, non. Ou si peu. » Son ironie caressante n’augurait rien de très bon. « Par ailleurs vous connaissez les exigences du magazine : vous ne pouvez vous en aller que si vous avez terminé les tâches qui vous ont été attribuées. Il aurait été plus sage de vous concentrer sur votre travail pour ensuite demander l’autorisation de partir plus tôt, non ? » « Mais je comptais le faire, je voulais juste m’assurer… » « Vous assurer que tout se passait bien en votre absence ? » « Ne… » « Et que comptiez-vous faire pour vous excuser auprès du fournisseur que vous veniez de choquer par votre incompétence ? » « Je pensais me renseigner puis le rappeler pour confirmer la commande… » « Notez : V-E-R-S-A-C-E », épela Rachel en l’interrompant. « Appelez immédiatement et présentez-lui vos excuses pour cette perte de temps, débrouillez-vous pour que votre manque de culture ne discrédite pas le magazine. Quand à votre téléphone », elle leva l’objet et le secoua légèrement avant de continuer : « Vous pourrez venir le chercher dans mon bureau. N’oubliez pas de me déposer votre lettre de démission en même temps. » « Démission ?? Mais… pour si peu… ? Ce serait de l’abus ! Accordez-moi une chance de plus, je vous assure que vous ne prendrez plus en faute… » « Vous avez déjà eu plusieurs chances et vous venez de gâcher la dernière. Je vous ai à l’œil depuis un moment. » Elle lui tendit une fiche sur laquelle étaient notés les retards, les jours et les horaires auxquels elle avait été surprise à faire autre chose que ce pourquoi elle était payée, les appels restés sans réponse où interrompus par l’interlocuteur, et la liste s’allongeait sur toute la page. « Veillez à avoir débarrassé votre poste de travail d’ici la fin de la matinée, il y a une longue liste d’intéressés prêts à vous remplacer dans l’heure. » Une collègue de la licenciée approcha Rachel pour lui faire savoir que Lee Jong Il demandait à la voir et elle hocha sèchement la tête avant de tourner les talons pour rejoindre son supérieur. Elle ne fut qu’à peine surprise de le voir cacher une console à l’ouverture de la porte, puis la ressortir d’un air soulagé en voyant qui venait d’entrer. « Sajangnim », salua-t-elle en se penchant respectueusement. « Vous m’avez fait appeler ? » Elle serra les lèvres lorsqu’il se mit à ricaner. « Toujours frustrée à cause de cette histoire de promotion ? Allez Rachel, ne me dis pas que tu vas continuer encore longtemps à me servir du taepunim en privé ! » Un tic nerveux lui fit hausser brièvement un sourcil. « Si vous n’avez pas besoin de mes services je ne vais pas m’attarder ; veuillez m’excuser. » Elle salua de nouveau puis repartit vers la porte, mais il l’arrêta. « Sha, allez quoi ! … Arasseo arasseo, continues de bouder si ça te chante. J’ai tout un tas de paperasse à remplir, je peux compter sur toi ? » Lorsqu’elle lui fit de nouveau face, ses yeux lançaient des éclairs. « Vous devriez demander à Kang Kwajangnim de s’en charger, n’elle est-elle plus qualifiée que moi ? » Elle prit résolument la porte, sourde à ses appels, et repartit d’un pas raide en faisant mine de ne pas voir les regards qui la suivaient. « Etrange, elle n’est pas restée très longtemps. Tu crois qu’elle est tellement habituée à visiter les pantalons du boss qu’elle est capable de le satisfaire en à peine quelques minutes ? » « Hwagsil ! Dommage que ça n’ait pas suffit à lui garantir le poste qu’elle voulait… » Les ricanements étouffés qui suivirent lui parvinrent juste avant qu’elle ne s’enferme. Elle se replongea dans la relecture des articles de son équipe pour se changer les idées et n’émergea que deux bonnes heures plus tard, en entendant un coup discret. Le visage de l’un de ses collègues apparut dans l’entrebâillement – Joan. « On compte manger entre collègues pendant la pause, tu te ramènes ? » Heureusement, un coup de fil la sauva ; elle lui fit signe d’attendre en décrochant. « Yoboseyo~ ? » Aucune réponse… Oh ! Ce devait être encore ce farceur qui s’amusait à l’appeler pour ne rien dire, depuis des semaines. Elle s’obligea à contenir son agacement et raccrocha discrètement, de façon à ce que Jo Han n’en voie rien. « Ne, je te rejoins comme prévu, je viens de finir. A tout de suite », conclut-elle en adressant un sourire d’excuse au chef de la rubrique people. « Sorry, j’avais déjà quelque chose de prévu. Ce sera pour une autre fois ! » Elle disait toujours ça et finissait à chaque fois par se défiler. Récupérant rapidement son sac à main, elle s’empressant de filer avant qu’il ne le lui fasse remarquer et quitta prestement les locaux du magazine.

… Et maintenant ? Elle tenta de joindre Bek, puis à Sunshine, sans succès. Il ne lui restait plus qu’à manger seule. Dire qu’elle était sortie pour rien ! Elle avait emporté son repas – du pamplemousse coupé – et aurait pu manger sur place s’il n’y avait pas eu cette invitation. Aish… Peut-être Hye Na serait-elle miraculeusement disponible ? Ça valait le coup d’essayer. Plongée dans ses pensées, elle ne vit pas l’un des passants qui arrivait en sens inverse et se heurta violemment à lui, au point d’en laisser tomber son sac à main, déséquilibrée. « Putain, fais ga… » Un cri outré lui échappa simultanément, sous le coup de la surprise, mais elle ne s’attarda pas à demander des comptes ; contrairement aux français, les coréens ne considéraient pas comme une règle de politesse le fait de s’excuser en cas de collision. Elle repartit sans un regard en arrière aussitôt qu’elle eut récupéré ses affaires.
Ah, Hye Na, elle avait presque oublié. Rachel sortit son téléphone pour joindre son amie, mais... pila net en trouvant un objet non identifié à la place de son précieux portable. Aniyo, ça ne pouvait pas… ! Elle fit précipitamment demi-tour pour revenir sur ses pas. Il y avait toute sa vie dans cet objet ! Ses contacts privés, ses relations, son emploi du temps, ses projets, sans parler des messages privés, etc… elle ne pouvait décemment pas se permettre de laisser tout ça aux mains d’un inconnu. Mais comment le retrouver dans la foule ? C’était peut-être même un coup monté ! Elle composa nerveusement son propre numéro et fut soulagée en entendant la retentir sa sonnerie. « Sillyehamnida », clama-t-elle alors qu’elle écartait les gens de son chemin. Où était ce type ? Ah, trouvé ! L’ayant trouvé elle baissa les yeux pour raccrocher, puis les releva pour lui demander de lui rendre son cellulaire… mais les mots moururent dans sa gorge. Sourcils froncés, elle baissa de nouveau le regard, le releva, le baissa encore, allant de l’écran au jeune homme et du jeune homme à l’écran. Son numéro était enregistré. Il y avait même son surnom – Sha. Wae ? « Comment… ? » Et puis les connexions se firent. Les appels à blanc, ils venaient sûrement de ce malade ! Et maintenant la bousculade, que lui voulait cet homme ? Il avait commencé à distance, maintenant il il s'incrustait dans son espace vital, c'était flippant. Sitôt l’idée lui eut-elle traversé l’esprit qu’elle cria en le pointant du doigt. « Byeontae, byeontae ! » Ne, il venait de d'acquérir le statut de pervers. Il y avait toujours des policiers en service sur la Lodeo Avenue et deux d’entre eux accoururent aussitôt pour prendre le stalkeur en chasse ; pour sa part, Rachel criait toujours, histoire de s’assurer qu’on ne le laisserait pas filer !
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Gabali Sid
Les squelettes de son placard
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Alors qu’il cherchait désespérément un quelconque signe pour savoir quoi faire, son corps entier restait immobile, comme si le poids de la panique pesait lourd pour l’empêcher de s’en aller. Il aurait dû rassembler un semblant de courage et ficher le camp de-là. Quitte à laisser le téléphone de Ra Hael sur place… Quitte à se faire attraper par la police en rentrant chez lui. Quitte à perdre la face devant les passants. Mais pas moyen de bouger de-là. Surtout quand elle revint dans son champ de vision, son téléphone en mains. Captivé, piégé, prêt à accepter tout ce qui lui tomberait sur la gueule. De nombreux passants s’agglutinaient entre eux mais Sid ne les voyait pas, il ne voyait qu’elle en train de faire le rapprochement. Son regard passait du portable à lui, plusieurs fois, jusqu’au froncement de sourcils. Déclic. Quelques secondes avant que les policiers ne lui tombent dessus, quelques secondes avant qu’il ne la perde de vue. Son visage, même de loin, il le grava sur ses cornées, persuadé d’avoir ruiné ses chances de connaître sa sœur. Il déglutit, passa une main tremblante un instant sur ses yeux mais ne fit pas un pas pour fuir. Non, plus de fuite. Assez. « Byeontae, byeontae ! » À peine eut-il le temps de comprendre ce qu’elle venait de crier que les policiers accouraient vers lui. En quelques secondes, l’un se posta face à lui pour lui arracher le téléphone des mains et l’autre derrière pour attraper ses mains et les menotter. Le charabia habituel débité mais Sid n’avait retenu que cette phrase : « Vous êtes en état d’arrestation. » Sans même se débattre une seconde, il consentit à les suivre vers la voiture de police, pendant qu’un autre policier conduisait Ra Hael à l’avant du véhicule. Honteux, tête-baissée, il se laissa pousser à l’intérieur, derrière les barreaux l’empêchant d’approcher d’un millimètre le chauffeur ainsi que la personne assiste à ses côtés ; sa sœur, en l’occurrence. Tout se passa très vite, il ne répondait à aucune question, ne donnait aucune réaction : quand la voiture s’était garée, il les avait de nouveau suivi sans véritable résistance. Au commissariat, on le dirigea vers un bureau où un inspecteur ne cessa de le gaver de questions. Il n’en comprenait que la moitié, tant le poulet parlait vite. Mais silencieux jusqu’au bout, il accepta tout de même de donner ses empreintes digitales – il avait déjà assez joué avec les nerfs de l’inspecteur en restant muet. Quelques minutes de long silence s’écoulèrent avant que l’inspecteur ne soit agacé pour le renvoyer ailleurs. En cellule ? Sid se laissa conduire dans un long couloir, jusqu’à atterrir dans une cellule qu’il supposait être « temporaire ». À l’intérieur, plusieurs détenus qui le dévisagèrent de la tête aux pieds quelques secondes avant de retourner contempler les barreaux dans l’espoir de les briser. Il se massa les poignets – heureusement qu’il avait rappelé au policier d’enlever les menottes, le bougre voulait le foutre dans la cellule menotté ! En contemplant un peu son nouvel habitat, qu’il espérait temporaire également, il se rendit compte dans quel fumier il s’était fourré. La cellule n’avait rien à voir avec ce qu’il s’était imaginé : c’était un cloaque putride, exigu, dont l’unique urinoir semblait être plus ancien que l’immeuble lui-même. En faisant un pas, il grimaça, il avait mis les pieds sur la carcasse d’un… rat ? Il s’en éloigna discrètement, parce qu’il préférait clairement s’imaginer que c’était un rat plutôt qu’un bras humain. Il préféra moisir dans un coin en attendant de voir ce qui adviendrait de lui. Foutue journée.

Coincé dans une cellule, coincé avec ses pensées, il se demandait quel impact aurait cette histoire sur sa carrière semi-célèbre. En grinçant des dents, il chassa l'idée qu'il pourrait être définitivement rayé de cet univers pour toujours. Mais pas moyen de la chasser, cette pensée : depuis vingt minutes qu'il était dans cette cellule, il n'y avait pas réussi, alors... « Le pervers de Lodeo, ramène-toi. » En levant la tête, il s’attendait qu’un autre détenu reconnaisse ce surnom pour se lever mais visiblement… personne en vue. Son regard dévia vers le policier et il fut surpris que ça soit lui que celui-ci regardait intensément. « Ouais, toi, Ducon. Ramène-toi j’ai dit ! » En prenant soin de ne pas marcher sur la carcasse de la chose, il s’avança vers les barreaux que lui policier venait d’ouvrir ; en deux secondes, il le tirait à l’extérieur pendant qu’un autre le menottait par derrière. Ça commençait à l’agacer cette situation, et surtout leur façon de menotter les gens ; pourquoi ils ne le faisaient pas normalement par devant ? « Pervers de Lodeo… Ça va te poursuivre, mon gars. » Sans prendre la peine de relever la moquerie, il se contenta de rester droit, marchant la tête haute. Pervers ou pas, il n’était pas une sous-merde dont on se moquait. Mais Sid n’eut pas assez de temps pour faire le tri sur ce qu’il acceptait et non, on l’avait amené dans une… salle d’interrogatoire. A priori. Il n’était pas très familier de ces lieux-là, après tout… On l’obligea à s’asseoir face à une table, pendant qu’un policier faisait les cents pas dans la pièce, le dévisageant la plupart du temps. En fronçant les sourcils, il se demandait pourquoi l’interrogatoire ne débutait pas. Chacun perdait son temps inutilement en se regardant dans le blanc des yeux… Mais Sid préféra ne pas empirer sa situation en les traitant d’incapables rustres. Sauf que le répit ne dura qu’un infime moment avant que la porte ne s’ouvre. Brusquement, Sid avait tourné la tête vers le nouvel arrivant et… ses yeux s’étaient écarquillés sous la surprise : Lie Ra Hael entrait dans la salle. D’un bond, il se leva de sa chaise mais les policiers l’encerclèrent pour le garder tranquille. « Rachel, c’est moi, Sidoine ! Sidoine, Sidoine, ton petit frère, c’est m… » Eut-il le temps de crier en français avant qu’un policier ne le cogne avec une matraque sur le dos. Face contre la table, visage tourné vers Rachel, il ne cessait de répéter les mêmes mots en un leitmotiv désespéré. « Sha, c’est moi, Sidoine, ton petit-frère… »
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Lie Ra Hael
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Notes from the underground
SID & RACHEL
« Lie-sshi, vous allez bien ? Que s’est-il passé ? » L’un des officiers en fonction s’était précipité vers elle, mais elle ne s’en rendit même pas compte immédiatement. Tout ce qu’elle voyait, c’était cet homme qui restait immobile quelques mètres plus loin, le regard fixé sur elle comme si les dizaines de personnes qui se bousculaient entre eux n’existaient pas. La foule s’écartait cependant, alertée par le cri de la jeune femme interloquée par l’aplomb du stalkeur. Il ne démentait pas et pour le coup, elle adhérait à l’idiome français selon lequel qui ne dit mot consent. Ses lèvres se pincèrent en une fine ligne mécontente ; ses yeux plissés auraient tout aussi bien pu lancer des éclairs. Si le weirdo avait cru pouvoir la prendre pour cible, il s’était largement trompé – elle s’assurerait de le lui faire comprendre. « Kwenchana… », répondit-elle finalement d’une voix faussement chevrotante, en réponse à l'agent de police qui lui avait parlé. Un vieux thon ! C’était bien sa veine… hm. Elle plaça le dos de sa main contre ses lèvres en une attitude choquée totalement surfaite et pourtant diablement crédible, et l’homme se fondit en une litanie de paroles rassurantes qui lui passait loin au-dessus de la tête. Elle lui adressa tout de même un sourire timide et le remerciant de sa sollicitude, et le suivit sans se faire prier quand il lui demanda de l’accompagner au commissariat pour tirer l’affaire au clair. Il lui ouvrit la portière et elle pénétra à l’intérieur, profitant du temps qu’il mit à contourner le véhicule de fonction pour se tourner vers l’occupant du siège arrière. Cette fois, ses prunelles chocolat ne fusillèrent pas l’inconnu, non – la jeune femme se contenta de lui adresser un rictus victorieux, un sourcil haussé, et de faire glisser l’ongle de son pouce de part et d’autre de son cou. La promesse était claire : elle était bien décidée à le faire tomber. L’échange de regards fut rompu à l’instant où le policier s’assit aux côtés de Rachel. Il se mit à monologuer tandis qu’elle n’avait qu’une envie – le faire taire. Elle se contenta de ponctuer ses phrases par des onomatopées et de lui servir des demi-réponses. La migraine la taraudait, comme c’était toujours le cas depuis des années, si bien qu’elle finit par appuyer un coude contre la portière et appuyer son front contre sa paume, les yeux clos. Une position qui indiquait de façon assez évidente qu’elle n’était pas ouverte à la discussion. Enfin, l’officier consentit à se taire.  

Le système était tel que les requêtes étaient classées selon un ordre de priorités absolument subjectif. Rachel arriva telle une reine, escortée par l’officier, toisant la plèbe de son regard dédaigneux. A sa droite par exemple, une femme s’échinait à obtenir gain de cause en vociférant à propos de jeunes vandales qui ne cessaient de mettre à mal son commerce, mais Sha pouvait s’apercevoir d’emblée qu’elle n’obtiendrait pas gain de cause. D’une parce qu’elle n’avait aucune renommée et n’inspirait à son interlocuteur qu’une indifférence agacée, nullement masquée, de deux parce que son apparence recelait un amoncellement de fautes de goûts. La jeune femme étouffa un rire moqueur et s’installa gracieusement sur le siège qu’on lui désigna, prête à faire sa déposition. Elle romança un peu l’histoire – la collision était sans doute volontaire après tout (?), et le regard de cet homme n’avait-il pas été menaçant (f) ? Il lui semblait même l’avoir déjà vu rôder autour d’elle (v)… Et il paraissait clairement dérangé, un potentiel danger public, assurément (f). Non vraiment, elle ne serait pas tranquille s’il était relâché. Après tout il s’était procuré son numéro, connaissait son surnom (v), son emploi du temps (?)…

Face à elle, l’officier compatissant retranscrivait le tout avec ardeur, lui tendait même la perche pour en rajouter une couche. Lorsqu’il lui annonça qu’il avait tout ce qu’il lui fallait, elle le remercia en papillonnant des cils et ne tarit pas d’éloge sur son professionnalisme, affirma qu’elle se sentait déjà plus en sécurité maintenant qu’elle le savait chargé de l’affaire, etc. etc. On lui demanda d’attendre un moment et elle s’éclipsa pour passer un appel à sa secrétaire. Ah, penser que tout cela empiétait sur son temps de travail rendait la situation beaucoup plus frustrante. Elle qui établissait un record grâce à sa ponctualité et au manque d’absences notées à son dossier…

L’officier l’interpela ; une lueur malicieuse brilla dans ses yeux lorsqu’elle le vit s’attarder sur le mouvement souple de ses mèches tandis qu’elle se retournait. Hairporn, aurait sans doute fièrement noté sa Bekah si elle avait été présente.. « J-je voulais vous tenir au courant de l’avancement de notre affaire, agasshi. » Brave bête. C’était donc « leur » affaire à présent, comment la plèbe pouvait-elle se plaindre du manque d’efficacité de ces agents extrêmement dévoués ? Elle l’encouragea à parler d’un signe de tête. « Le pervers refuse de coopérer ou de dire un mot depuis le début de l’interrogatoire – » Il se précipita pour changer de discours alors que le visage de Sha se fermait soudainement. « Mais ne vous inquiétez pas ! Il n’a pas non plus nié et tant qu’il n’aura pas présenté une défense plausible toutes les chances resteront de votre côté… » « Je ne mise jamais sur la chance », le coupa-t-elle sèchement en levant une main impatiente. « Je veux assister à l’interrogatoire, il n’est pas question que je m’en aille sans m’être assurée qu’il croupit bel et bien derrière les barreaux. » « Je ne sais pas si… » « Ajusshi... » elle l’approcha d’un pas et fit mine de redresser l’uniforme de l’homme, minaudant pour le prendre par les sentiments : « Ma sécurité est en jeu, je ne supporterai pas de rester dans le doute, arasseo ? » « G-geulae, vous avez raison, il vaut mieux… je vais tout de suite voir avec mon chef s’il est possible de vous faire cette faveur. » « Je vous en serais très reconnaissante. »

Quelques minutes plus tard il la conduisait dans la salle où se trouvait « le pervers de Lodeo », plongé dans un mutisme têtu. Il leva pourtant brusquement la tête en l’entendant entrer, et lui arracha un cri de surprise en jaillissant aussitôt de son siège pour lui beugler quelque chose. Tout se passa très vite : elle, figée ; les policiers furieux et pris de court par ce regain d’énergie, lui encadré de toutes parts, renversé sur la table à coups de matraque mais le visage toujours tendu vers elle. Pourquoi la fixait-il ainsi ? Pourquoi ce regard plein.. d’attente ? Troublée, elle ne réagit pas immédiatement. Les agents le sommaient de se taire, couvrant les mots qu’il répétait inlassablement. L’un d’eux avait attrapé Sha par les épaules pour la tenir éloignée, comme s’il y avait la moindre chance pour que le pervers parvienne à la toucher à distance, et ce fut alors qu’ils s’apprêtaient à l’évacuer de la salle que les mots du suspect lui parvinrent enfin.  « Sha, c’est moi, Sidoine, ton petit-frère… c’est moi Sidoine, Sidoine, (…) » Et il se répétait sans fin, où était-ce sa phrase qui trouvait écho dans son esprit ? Dans son cœur ? Elle se retourna brusquement vers lui, les traits figés par le choc. « Qu’est-ce que vous dites… ? » Elle s’était adressée à lui en français, adoptant naturellement sa langue maternelle face à ce type qui, sorti de nulle part, l’employait pour lui transmettre un message attendu des années durant. La cacophonie qui régnait à l’intérieur n’était toutefois pas propice à un échange et les policiers excédés tentèrent une nouvelle fois de la faire sortir. « Lâchez-moi ! » Hurla-t-elle cette fois pour couvrir leurs ordres, se dégageant fermement de leur prise pour esquisser un pas en avant. « Je dois lui parler, il… » La tête lui tourna et elle fut incapable de continuer, soufflée par la puissance des émotions qui se bousculaient en elle. Panique, surprise, incrédulité, et la pire de toutes : l’espoir. Elle entendit vaguement le mouvement d’affolement qui suivit son malaise et se retrouva assise sans savoir comment, luttant contre une faiblesse malvenue. Ça arrivait de plus en plus souvent (contrecoup de l’excellent régime à base de pamplemousse qui lui faisait une silhouette de rêve), mais jamais aussi violemment… déboussolée, les yeux grands ouverts pour se raccrocher à une réalité qui avait basculé sans crier gare, elle n’osa pas croiser le visage de son vis-à-vis et contempla silencieusement la table pendant un instant. Il y eut un nouvel élan dont elle ne suivit pas tout, cette fois – avait-il fait un geste vers elle ? En moins d’une seconde un officier fut sur lui et abattit puissamment sa matraque pour l’immobiliser, tirant Rachel de sa transe. « Non ! » Elle ne prit pas conscience de son propre réflexe, de l’instant où elle s’extirpa du siège inconfortable pour se précipiter vers le jeune homme ; la puissance du coup se répercuta seulement dans sa main alors qu’elle l’interceptait partiellement en enlaçant les épaules de l’étranger. La douleur fulgurante remonta le long de son bras et dissipa enfin le brouillard dans lequel elle était plongée depuis… Sidoine, ton petit-frère… Les phalanges de sa main intacte se crispèrent sur leur prise, comme par crainte que les muscles tendus sous leur pulpe sensible ne disparaissent. Ça ne pouvait pas être un rêve, pas un énième espoir déçu ! Elle devait le voir, le toucher, s’assurer qu’il était réel, elle devait… Elle s’écarta juste assez pour lui faire face et ferma les yeux le temps de laisser courir sa paume de l’épaule au cou, de redessiner la mâchoire du bout de ses doigts hésitants, de suivre la courbe du nez, l’arcade marquée. « Je ne sais pas… », mumura-t-elle d’une voix si faible qu’elle ne la reconnut pas. Incapable de rester ferme mais incapable de pleurer, perdue, elle qui refusait en permanence de se laisser ébranler… « Je ne te reconnais pas… » Sa voix se brisa sur ces derniers mots, alors que dix-huit ans de séparation se dressaient entre eux. « Pardon, pardon… » De n’avoir pas été là à l’époque, de n’avoir pas su le protéger, de l’avoir mis dans cette situation aujourd’hui, de ne pas être à même de le reconnaître, de douter… L’incrédulité faisait se bousculer les objections dans son esprit, mais elle était physiquement incapable de s’éloigner de lui et restait farouchement agrippée à son cou, psalmodiant des excuses en tentant de superposer les souvenirs de l’enfant de six ans à l’image de l’adulte qui se tenait devant elle…
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Gabali Sid
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Gabali Sid
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Sid a vécu d’espoir toute sa vie, comme un drogué en manque… en manque de souvenirs. De sourires. Il s’est accroché aux rares événements dont sa mémoire a gardé les traces ternies par le temps. Sauf que l’espoir va également de pair avec la peur ; peur de s’être trompé, peur d’être rejeté… peur des faux-espoirs. Mais il n’avait jamais cessé d’espérer que ce jour arriverait. Même si les aveux avaient été lâchés brutalement. Même si on n’entendait pratiquement rien, tant les policiers faisaient un boucan infernal pour le garder calme. Non, Sid s’en fichait que le scénario réel dont ils étaient les protagonistes se soit déroulé de cette façon ; il s’en fichait, il s’en fichait… il voulait juste qu’elle le regarde. Qu’elle l’entende. Qu’elle l’entende la supplier de l’écouter. «…ton petit-frère, s’il-te-plaît, crois-moi… »  Mais il avait beau hurler, se bousiller les cordes vocales, les gestes brusques et les mots des policiers couvraient pratiquement ses dires. Surtout que son visage était écrasé sur la table, l’empêchant de bien articuler. Sauf qu’il ne passait pas une seconde sans continuer à les répéter, inlassablement, de peur qu’elle s’en aille sans le savoir. Parce que c’était sa seule chance. Il voulait juste qu’elle fasse un signe… Un quelconque signe pour qu’il sache que ses mots l’avaient touchée. En plein cœur. Parce que le sien tambourinait tellement fort qu’il pouvait l’entendre, parce que le sien était tellement chamboulé par les émotions qu’il pouvait l’entendre, parce que le sien n’avait jamais délaissé cette place qu’elle avait dans son cœur… il voulait juste sa grande-sœur. Près de lui, dans sa vie. « Qu’est-ce que vous dites… ? » Il s’affola, tentant de se redresser, bloqué dans son mouvement : mais il s’en fichait, putain, il s’en fichait… elle l’avait entendu. Ses yeux ne la lâchaient pas une seconde, il la regarda faire un pas en avant, s’éloignant de l’emprise des policiers qui tentaient de l'éloigner du criminel. Mais ils avaient toujours une bonne distance entre eux et ses menottes l’empêchaient d’utiliser ses bras… « Je dois lui parler, il… » Il, quoi ? ...A-t-il envie de demander. Que quelqu’un lui dise ce qu’elle voulait dire… Que quelqu’un lui dise ce qui lui arrivait ! « Rachel ! Rachel… » Eructa-t-il le prénom de sa sœur dans l’espoir qu’elle réagisse, qu’elle reprenne conscience qu’elle… ancre de nouveau son regard dans le sien. Il tenta de se lever de nouveau, inquiet de la voir immobile, inquiet de la voir aussi pâle… mais il n’eut que le temps de relever la tête car on l’encerclait de nouveau, le bousculant jusqu’à ce que son dos s’écrase sur le dossier de sa chaise, le faisant grimacer de douleur. Mais la douleur, il s’en fichait. La douleur physique n’avait rien à voir avec celle de son âme, de son cœur en peine, de son envie de la serrer dans ses bras…

Une nouvelle tentative pour se dégager mais ce fut celle de trop : un policier abattit sa matraque sur lui. S’il avait vu venir cette attaque, il n’avait pas calculé le mouvement précipité qu’elle avait eu à son égard. Choqué, il leva un regard plein de questions vers elle… et s’immobilisa, étrangement silencieux. Se pourrait-il que… ? C’était comme un arrêt sur image, comme si les autres n’existaient pas, comme si le monde s’était arrêté pour eux… Il n’osait pas parler, il n’osait pas faire un geste, de peur qu’elle le relâche. Il sentait les doigts de sa sœur bouger sur son épaule, provoquant un frisson qui le parcourut… dix-huit années qu’il rêvait d’un contact avec elle. Dix-huit années… Les doigts fins parcouraient son visage crispé, car il se retenait tant bien que mal de… de faire une connerie. Comme pleurer. Se mordillant la lèvre inférieure, afin de retenir ces gouttes translucides de rouler sur ses joues, de gâcher ce moment précieux, il sentit un sourire nerveux étirer ses lèvres… « Je ne sais pas… » Il déglutit, sentant une certaine peur parcourir de nouveau ses membres. Peur qu’elle change d’avis, peur qu’elle fasse demi-tour et retourne à sa vie tranquille. Peur qu’elle le rejette après l’avoir nourri de ce faux-espoir… « Je ne te reconnais pas… » Et cette fichue peur qui revient au gallot, puissance huit cette fois-ci, maintenant qu’elle lui a avoué l’une de ses craintes. Pourtant… Il ne put s’empêcher de la détailler du regard, de la laisser s’accrocher à son cou, de s’enivrer de son parfum… Parce qu’il le sentait, il le sentait qu’elle était sa sœur… parce que ses recherches n’étaient pas foireuses. « Sha… C’est moi… » Répéta-t-il de nouveau, comme si les fois précédentes n’avaient pas été suffisantes. Plus pour couvrir les : « Pardon, pardon… » Qu’elle psalmodiait en une litanie douloureuse. « Frace de pneu. Tu te souviens des carambars ? Moi je me rappelle de ton rire… » Et sa voix se brisa, décrire l’un des souvenirs qu’il chérissait plus que tout au monde lui faisait mal. Terriblement mal. «… t-tu t’étais trompée de mot. » Il préféra mettre fin à son explication parce qu’il avait mal… mal de se remémorer tous ces moments, parce qu’il n’avait pas été capable de retenir ses larmes et qu’il se sentait comme un con. Ils étaient pourtant dans un cocon, dans leur bulle, là où les souvenirs refaisaient surface. Mais quand il tenta de bouger ses mains pour essuyer son visage ruisselant, il se rappela où ils étaient. Et qui les regardait. Il tourna son visage vers les policiers, l’un d’eux était plus que paniqué : celui qui avait la matraque en main. Celui qui avait frappé Rachel – une victime innocente dans cette histoire. Celui qui était susceptible d’avoir un procès au cul si elle décidait à l’attaquer. Déglutissant de nouveau, il cogna ses menottes à la chaise, ramenant les policiers à eux. « Détachez-moi… » Il n’eut pas le courage de dire « vous voyez bien comme elle s’accroche à moi ». Il ne voulait qu’une chose, être libéré pour la serrer dans ses bras. L’incompréhension se lisait sur le visage des policiers, certains se demandaient si c’était judicieux d’exécuter la requête d’un criminel, d’autres qui se questionnaient sur les conséquences de l’acte d’un de leurs collègues… « Lie-sshi ? » Comme une permission qu’il lui demandait, à elle, pour pouvoir le détacher… visiblement, ce n’était pas un détraqué. Mais seule la parole de la victime valait quelque chose dans cette affaire...
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Lie Ra Hael
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Notes from the underground
SID & RACHEL
« Pardon, pardon… » La culpabilité s’était écrasée sur son cœur telle une chape de plomb. Rachel n’avait rien d’une jeune femme naïve – et pourtant elle s’apercevait, maintenant qu’elle se trouvait devant le fait accompli, qu’elle avait toujours pensé… qu’elle reconnaîtrait son frère instinctivement, au moment venu. Qu’elle ressentirait sa présence, en quelque sorte. D’une manière ou d’une autre. Mais non, rien. Elle avait beau l’observer, le toucher, seule s’imposait une réalité troublante : il avait changé sans l’attendre. C’était tout naturel, elle-même n’était en rien la même que pendant les six années qu’ils avaient passées ensemble… mais elle avait l’impression d’avoir manqué le coche. Elle qui était, d’ordinaire, si fière de son parcours, de son évolution… il lui semblait à présent être passée à côté de l’essentiel. « Frace de pneu. Tu te souviens des carambars ? Moi je me rappelle de ton rire… » La phrase incongrue interrompit sa litanie sourde et elle fronça légèrement les sourcils, cherchant à comprendre alors qu’il l’encourageaient du regard. « Frace ? » « … t-tu t’étais trompée de mot. »

C’était un peu comme se rejouer un vieux film, autrefois adoré puis délaissé dans un coin de mémoire ; à la fois poussiéreux et précieux. C’était un peu comme en revoir les scènes et se surprendre à réciter les répliques un quart de seconde avant qu’elles ne soient formulées, découvrir avec délice qu’on ne l’avait pas oublié. Elle revoyait l’image, jaunie par le temps, de deux gamins dont les chamailleries étaient le mode de communication. Un amour aussi vache que profond, des contacts presque permanents – un frôlement, des cheveux ébouriffés, un pseudo secret soufflé contre l’oreille – le tout sur fond d’insultes extrêmement « recherchées » puisque leur mère trop guindée ne tolérait pas les injures. Ce jour-là, les dents collées par le caramel mou, elle avait coupé court à leur échange de noms d’oiseau en se loupant sur la prononciation. Et qu’est-ce qu’ils avaient ri de cette idiotie… « Frace, ne ! » répéta-t-elle cette fois, un éclat de bonheur dans la voix, avant de se hisser sur la pointe des pieds pour appuyer son front contre celui du jeune homme. « C’est vraiment toi, jinjja ? Dis-le-moi encore… » Elle ferma les yeux pour se laisser bercer par cette phrase. C’est moi, Sidoine (…). Pour le coup les larmes lui montèrent bien aux yeux et elle pressa les paupières pour les empêcher de déborder. « Je croyais t’avoir perdu pour toujours », souffla-t-elle honteusement. Parce que perdre espoir revenait à baisser les bras et que, soudain, la « résignation » qui lui était apparu comme un passage obligatoire semblait à présent prématuré.

Ils avaient tout fait pour le retrouver, pourtant. Les avis de recherche, les autorités, les détectives aux honoraires exorbitants, les sites réservés aux enfants ou familles coréennes qui recherchaient un proche disparu… L’argent avait filé plus rapidement que ne s’entassaient les informations et, ruinés, ils avaient été forcés d’abandonner. Mais serait-ce suffisant ? Pourrait-elle réellement faire comprendre à celui qu’ils avaient consentis à laisser derrière eux… que la perte était trop douloureuse pour qu’ils continuent de fréquenter au quotidien des lieux qu’ils avaient visités avec lui ? Qu’ils s’étaient résolus à quitter la France pour tenter d’apprendre à vivre sans lui ? Pouvait-elle le confesser et espérer qu’il comprenne ? « Merci d’être revenu », prononça-t-elle à la place. Elle en oubliait presque le lieu où ils se trouvaient, la présence de « spectateurs » et les menottes qui liaient Sidoine au siège.

Le cliquetis des menottes sur lesquelles il tira fut ce qui rompit le charme. L’appel. Les policiers. Le commissariat. L’interrogatoire. Tout cela se rappela d’un coup à Rachel et elle s’éloigna quelque peu pour retrouver contenance, cligna des yeux à quelques reprises pour les assécher pour de bon. « Détachez-moi… » Elle ne fit de nouveau attention à eux, à son tour, qu’à cause de l’instant de flottement qui suivit et de leur absence de réaction. « Eh bien ? » Sa voix agacée était clairement pressante. Elle parlait peu et sèchement – pas sans raison : la douleur à sa main avait d’abord été fulgurante, puis sourde. Son membre lui semblait incroyablement gourd et douloureux, à chaque fois qu’elle entrouvrait les lèvres elle craignait de laisser échapper une plainte. La lippe coincée entre ses dents, elle s’obligeait à garder contenance mais ne put s’empêcher de poster sur l’homme à la matraque un regard mi-assassin mi-méprisant qui le fit gigoter, mal à l’aise. « Lie-sshi ? » Ils s’entêtaient à lui demander d’exprimer clairement ce qu’elle voulait, comme si ce n’était pas évident. D’une main lasse mais gracieuse, elle leur fit signe de le détacher, réfléchissant à ce qu’elle ferait d’eux. Tandis que l’un des officiers se précipitait pour ouvrir les menottes, elle se détourna pour rejoindre sans se presser celui dont la main tremblait sur l’arme qui les avait frappés, s’arrêta devant et le toisa de haut en bas. « Comment comptez-vous prendre la responsabilité pour ceci ? » Elle parlait bien sûr de sa main et des coups infligés à son.. à son frère. Une colère froide bouillonnait derrière son petit sourire. Son vis-à-vis lui adressa des excuses répétées en s’inclinant vivement, arguant avoir voulu la protéger et reconnaître ses torts. « Votre zèle est louable » – son timbre moqueur était pourtant significatif quant au fait qu’il ne s’agissait pas réellement d’un compliment. « Hajiman… eotteohge ? Je suis trop choquée de voir un représentant des forces de l’ordre se déchaîner ainsi sur un suspect dont la culpabilité n’a même pas été prouvée. Et en venir à blesser la plaignante… » Elle affichait un air faussement désolé. « Je ne pense pas pouvoir partir sans signaler votre brutalité. » Elle le visait particulièrement, mais ils étaient plusieurs dans le cas et ses yeux se posèrent sur chacun de ceux qui avaient contribué à immobiliser Sidoine, pour qu’ils ne se sentent pas à l’abris de toutes répercussions. Leur supérieur s’empressa de la rejoindre, faisant mine de les blâmer tout en essayant d’intercéder en leur faveur, et elle réfléchit un instant de céder : « Il y aurait peut-être un moyen… Je pourrais essayer d’oublier ce qui s’est passé si, de votre côté, vous faites le même effort. » Son interlocuteur sembla un instant déboussolé avant de comprendre, et sa mimique se fit choquée. « Agasshi, vous ne voudriez tout de même pas que nous effacions les informations récoltées à son arrivée ! Non, ce serait contraire à – » Il n’osait même pas mentionner son ‘casier judiciaire’, alors qu’il était clairement question de corruption. « Votre honnêteté est louable, j’espère sincèrement qu’elle jouera en votre faveur lorsque les méthodes de votre équipe seront remises en question. Geulaeseo… » Elle le salua d’un bref signe de tête et se tourna vers son frère pour signaler qu’ils s’en allaient : la garde à vue n’avait plus lieu d’être puisqu’il n’y avait plus d’accusation. « Gidalyeo… » Il était clairement hésitant (et mécontent), mais elle n’avait pas douté un instant du fait qu’il penserait aux conséquences sur lui, plus qu’à celles qu’encourait son hoobae. « Si cette affaire reste strictement entre nous… et puisque ce jeune homme n’a rien à se reprocher, je pourrais peut-être m’arranger pour… » Elle acquiesça pour lui épargner de continuer jusqu’au bout. « Je savais que nous pourrions trouver un arrangement. » Elle le remercia formellement, lui servit les formules habituelles – vous travaillez dur et tous ces autres compliments plus ou moins mérité.

Lorsqu’ils sortirent enfin, l’ajhumma qu’elle avait vue à son arrivée était encore là, toujours aussi incapable de se faire entendre, et l’officier auquel elle s’adressait était avachi sur son siège, à moitié tourné vers ses collègues qui se moquaient clairement de la femme bouleversée. Rachel sourit malicieusement à l’homme avec lequel elle avait marchandé un peu plus tôt et qui s’était proposé pour les escorter jusqu’à la sortie. Elle se pencha légèrement vers lui pour commenter à voix basse : « Je comprends mieux que vous ne vouliez pas faire l’objet d’une enquête… entre votre incapacité à mettre fin aux violence des gangs et l’indifférence de vos hommes face aux problèmes des citoyens qu’ils sont censés protéger, les conclusions ne seraient pas en votre faveur. » Sur ce, ils se saluèrent une dernière fois avec une cordialité parfaitement feinte.

Ses véritables préoccupations lui revinrent de plein fouet lorsque Sidoine et elle se retrouvèrent seul à seul devant l’entrée. Ils se fixèrent un instant, gauches, se demandant sans doute comment agir à présent. Rachel peinait à se résoudre à cligner des yeux de peur qu’il disparaisse au moindre battement de paupières et, au bout de leurs mains à présent fermement entrelacées, ses phalanges se resserraient sporadiquement sur celles de Sid. Elle se sentait maladroite, comme perdue entre rêve et réalité… tout cela était si surréaliste et inattendu qu’elle en perdait tous ses repères.

En temps normal, elle se serait appliquée à faire les choses en ordre : elle serait retournée au bureau, se serait arrangée pour abattre un maximum de travail et finir aussi tôt que possible. Puis elle aurait entamé des démarches pour s’assurer qu’il existait bel et bien un lien de sang entre elle et cet inconnu sorti de nulle part. Elle aurait pris en compte une potentielle imposture. Mais elle en était incapable. Une nouvelle émotion monta en elle, surpassant toutes les autres. L’euphorie. Elle avait envie de... d’oublier les codes, de néantiser la question des apparences – qui l’obnubilait en temps normal ; elle avait simplement envie de vivre ce moment. Parler dans un café, se rendre chez l’un ou l’autre pour discuter rendrait trop concrètes les années perdues. « Il y a quelque chose que je rêve de faire avec toi depuis des années », souffla-t-elle d’une traite, presque timidement. Mon dieu, que s’apprêtait-elle à faire ? Ce n’était pas elle, ça ne l’était plus depuis longtemps. « Taxi ! » La voiture hélée s’arrêta sur le bas-côté pour leur permettre d’entrer. « Au Lotte World, Jamsil. »
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Lim Raphael
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Lim Raphael
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tema la secla, j'ai tant de messages : 716
et j'ai déjà la blinde de k₩ : 4887 alors j'suis célèbre à ma façon: :
(rachid) ⊹ notes from the underground 1390172709-left51 / 10051 / 100(rachid) ⊹ notes from the underground 1390172709-right
Azi tu veux un rp ? je suis : no more !
et l'actuelle je la dois à : tumblr (avatar) ; dusty scarecrow (signature) ; pandora (rp)
en rp j'suis le sosie de : Jung Taekwoon aka Leo [VIXX]
On me connait en tant que : Red, Raph, Raphou
J'ai la vie d'vant moi, du haut d'mes : 22 ans
Mais j'en ai déjà vécu des choses :
mes journées sont bien remplies : Etudiant en commerce, caissier au McDo et .. Jungwi (mafia)
avis aux stalkeurs :

ONGOING
leo aime dora w/ bamboleo

DONE
womanizer w/ mikeystufé

checke ma to do list :

Réussir mes études • Récupérer l'argent de la prostitution et des salles de jeu • Faire attention à bien garder mon secret • Acheter des super cadeaux à mes frères • Me payer l'intégrale des Tortues Ninja • Acheter ce manteau paru dans VD • Acheter une machine à café pour l'appart, une vraie ! • ..

MODO PEDOBEAR ❝  mafia boy
http://www.velvetdust-mag.com/t62-raffaello-co

Je suis unique
UN BONUS POUR TES BEAUX YEUX:
CITATION: Eyes open, mouth shut.
JUKEBOX: The Weeknd - Rolling Stone

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Les squelettes de son placard

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