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Naître, c’est recevoir tout un univers en cadeau

Tout commença le 22 septembre 1989 après que Park Yoo Ara, célèbre actrice ayant épousé deux ans plus tôt Park Min Jun, président du célèbre groupe Park, commença à ressentir les premières contractions. Quelques heures plus tard, naissait Park Nara, petite fille ignorant qu’elle venait de naître sous une bonne étoile, ou avec une petite cuillère en or dans la bouche, au choix.
Pendant les 3 premières années de sa vie, Nara et sa mère avaient eu une relation fusionnelle. Yoo Ara avait emmené sa fille jusque sur les lieux de tournage au point que son père, sa grand-mère et son grand-père paternel ne la virent que très peu. Arriva alors le moment de la séparation l’une de l’autre ; cette séparation portait un nom : l’école maternelle. Et pas n’importe laquelle s’il vous plaît : une école privé et frais de scolarité exorbitants. Quoi de plus naturel pour la seule héritière de la famille Park ?
Petite fille épanouie et joyeuse, Nara séduisait tout le monde ; des domestiques de leur grand duplex de luxe jusqu’aux vendeurs des luxueuses boutiques de mode de sa grand-mère. Nara grandissait de jour en jour dans sa magnifique chambre digne des plus grandes princesses, gâtée comme peu d’enfants l’avaient été avant elle ou le seraient après elle. Petit à petit, elle s’éloignait de sa mère quelque peu absente et se rapprochait de son père, leur grande complicité future commençant à se nouer aux environs des 12 ans de la petite fille. Une enfance heureuse en somme. Une enfance merveilleuse même. A 12 ans, Nara entra au collège, encore un collège privé bien entendu. C’est à ce moment-là qu’elle commença à être populaire, à être entourée d’un groupe d’amies assez important. C’est également à ce moment-là que son intérêt pour la mode devint véritable et non celui d’une petite fille en admiration devant des photographies magnifiques dans un magazine. Son rêve de devenir mannequin voyait le jour.

L’adolescence est un âge difficile. Le lycée est une zone de guerre.

Ses années collège terminées avec succès, Nara entra alors dans un lycée privé pour riches héritiers, toujours entourée d’une cour d’amies fidèles. Obsédée par son rêve de devenir mannequin, elle se tenait à un régime strict que sa mère désapprouvait complètement. Malgré sa confiance en son père, Nara avait fait de son grand-père son confident dans ce domaine et le vieil homme l’encourageait du mieux qu’il pouvait.  Nara l’adorait et elle lui devait sa passion pour les vieux films.
2005 fut l’année où la vie de Nara bascula d’une manière tragique. Le 11 mars de cette année-là, son grand-père fit une crise cardiaque et rien ne put le sauver. Ce fut comme si le ciel lui tombait sur la tête à ce moment-là, comme si tout son univers s’écroulait. Nara était perdue et désemparée et tomba dans une profonde dépression, accompagnée d’une boulimie sévère.  Elle essaya d’abord de la cacher mais son père s’en rendit bien vite compte. Terrifiée à l’idée de perdre sa fille, il décida de l’emmener voir les psychologues et les spécialistes les plus réputés du pays, espérant voir une amélioration apparaître. Après plus d’un an, Nara fut guérie, du moins elle allait beaucoup mieux. Pour se rappeler à jamais de ce traumatisme et de l’état de mal être profond dans lequel elle s’était retrouvé, Nara se tatoua cette fameuse date dans le bas du dos.
Sa dernière année de lycée fut fort éprouvante pour la jeune fille qui dû lutter contre une petite nouvelle, voulant lui prendre sa place. On a pas idée d’à quoi peut ressembler une guerre de lycéennes pour avoir la meilleure réputation. Tous les coups sont permis.

L'âge adulte est l'âge propre de l'adaptation. Mûrir, c'est trouver sa place dans le monde.

Sortie du lycée, Nara passa deux ans chez elle. Sa croissance s’était arrêtée et elle n’avait pas atteint le sésame des 1m70.  Résignée à abandonner son rêve de mannequinat sans trop y parvenir, elle vivait sur la richesse de ses parents, ne manquant toujours de rien.  Matinées films, après-midi shopping et soirées passées à des défilés ou dans des soirées, ces deux années passèrent dans la plus grande rapidité.
C’est après cela qu’elle fut repérée par ce célèbre photographe de Velvet. Cet homme devint son nouveau héros, une sorte de mentor qui lui avait donné sa chance alors qu’elle pensait que tout était perdu. Très vite, elle était devenue le modèle qu’il demandait systématiquement lorsqu’il avait un shooting. La célébrité de Nara avait grandi à une vitesse que même elle trouvait rapide et il ne fallut pas beaucoup de temps pour que des jeunes femmes la reconnaissent dans la rue. Après 4 ans, les choses n’ont pas changées. Sa célébrité avait juste augmenté un peu plus, elle avait déménagé pour vivre seule mais Nara n’avait pas pris la grosse tête. Elle restait naturelle avec sa famille,  aimable avec les inconnus et le genre de fille que l’on peut nommer « amie » sans avoir peur de se tromper.